Les gorilles de montagne font une modeste percée après avoir fait face à une quasi-extinction

8 décembre 2018 22:51 Mis à jour: 5 avril 2019 19:47

Pendant des années, le développement humain, la guerre civile et la chasse ont presque décimé le gorille africain de montagne, rendu célèbre par l’histoire vraie de la chercheuse Dian Fossey et le film Gorillas in the mist de Sigourney Weaver, en 1988.

Bien qu’on ait finalement découvert que la chasse aux grands primates était incroyablement nuisible et que des efforts aient été faits pour mettre fin à cette pratique, le braconnage illégal a continué à menacer les populations déjà gravement réduites. En 2008, on estimait qu’il ne restait plus que 680 gorilles de montagne, ce qui les exposait au risque d’extinction totale sans intervention.

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Des progrès ont été réalisés malgré les efforts apparemment infructueux que la conservation des gorilles avait déployés jusqu’alors. Cette année, leurs efforts ont été récompensés par des nouvelles encourageantes.

Début novembre, à la suite d’une recommandation de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), basée en Suisse, le statut de gorille de montagne « en danger critique d’extinction » a été abaissé à « en danger », un petit pas dans la bonne direction, mais au moins un signe encourageant.

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Cette modeste amélioration est attribuable en grande partie aux efforts du Rwanda, de l’Ouganda et de la République démocratique du Congo, trois pays où se trouvent des habitats de gorilles de montagne, le long d’une série de volcans en sommeil en Afrique de l’Est. Là-bas, les gouvernements ont pris des mesures pour faire respecter les limites des parcs nationaux où la chasse, l’exploitation forestière et les routes pavées sont considérées comme illégales.

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Entretemps, des équipes de médecins pour les gorilles ont été organisées pour s’occuper de la santé des populations survivantes et ont été appelées à traiter les blessures mineures causées par les pièges à petit gibier et d’autres problèmes de santé.

De plus, le tourisme des gorilles a aidé à financer les gardes forestiers qui travaillent dans les parcs. Au coût de 1 300 euros l’heure pour observer les gorilles, ces fonds « bien faits » offrent un potentiel « important » pour aider les efforts de conservation, selon Russ Mittermeier de Global Wildlife Conservation. « Cela donne aux gouvernements locaux et aux communautés une motivation économique tangible pour protéger ces habitats et ces espèces. »

Chaque effort a permis à l’espèce de faire un pas de plus vers la sécurité. Bien qu’il reste encore beaucoup de progrès à faire, l’énorme augmentation de la population peut encore être considérée comme une raison de nous réjouir.

Les gorilles sont sur la liste des espèces en danger critique d’extinction depuis des décennies. Il y a eu un temps, on croyait qu’ils auraient disparu d’ici la fin du XXe siècle, car la guerre, l’agriculture, le développement et le braconnage les menaçaient constamment.

Cependant, selon un compte récent, jusqu’à 1 000 gorilles de montagne vivent aujourd’hui dans la nature, ce qui est une grande amélioration pour assurer leur survie dans les années à venir.

« Dans le contexte de l’effondrement des populations d’animaux sauvages dans le monde, il s’agit d’un succès remarquable en matière de conservation », a déclaré sur ABC News Tara Stoinski, présidente et scientifique en chef du Dian Fossey Gorilla Fund.

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