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Des habitants d’un village du Puy-de-Dôme contre l’arrêt des cloches de l’église

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Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Les cloches ne s’arrêteront pas : les habitants de Ceyrat (Puy-de-Dôme) ont voté pour le maintien des sonneries des cloches de l’église la nuit, a indiqué samedi à l’AFP la maire de la commune.
Chaque foyer de Boisséjour, un quartier de la commune de plus de 6000 habitants située aux portes de Clermont-Ferrand, était invité à participer jusqu’à vendredi 19 novembre à une consultation citoyenne, pour décider si les cloches de l’église devaient être mises à l’arrêt entre 22h00 et 07h00.
A la question « Etes-vous favorable à l’arrêt nocturne des cloches de l’église ? », 91 foyers ont répondu « non » et 32 « oui », a indiqué la maire Anne-Marie Picard, précisant qu’un bulletin nul avait été recensé.
« Les cloches vont continuer de sonner. La mairie n’a rien à faire, c’est la continuité de ce qui existait auparavant », a-t-elle précisé, ajoutant que dans le cas contraire, la mairie aurait pris un arrêté pour faire cesser les sonneries.
Le dépouillement a été réalisé en présence d’un huissier pour éviter toute contestation.
L’affaire avait commencé au printemps avec la plainte d’un nouvel habitant qui s’était dit incommodé par les sonneries des cloches toutes les demi-heures, nuit et jour. L’homme avait estimé à 600 le nombre total de sonneries, en comptant l’angélus à 07h00, midi et 19h00 et dénonçait également leur niveau sonore.
Il avait lancé une pétition pour demander l’arrêt des sonneries la nuit mais une autre pétition avait recueilli environ 300 signatures pour leur maintien.
Plusieurs affaires concernant les dénonciations de nuisances dans le monde rural ont été médiatisées ces dernières années.
Une loi votée en janvier protège les sons et odeurs caractérisant les espaces naturels et permet de les inscrire dans le patrimoine commun de la Nation.

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Le coq Maurice est passé à la postérité après avoir été en 2019 au centre d’un conflit judiciaire, lancé par les voisins qui se plaignaient de son cocorico matinal. La justice avait finalement autorisé le coq à continuer de chanter.
Il est mort de maladie l’année d’après, son propriétaire louant « un emblème, un symbole de la ruralité, un héros ».
 

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