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Les obsèques de Jean-Marie Le Pen se dérouleront « samedi à la Trinité-sur-Mer »

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Le fondateur du Front national (FN) Jean-Marie Le Pen pose à Saint-Cloud, à l'ouest de Paris, le 27 janvier 2016.

Photo: JOEL SAGET/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Les obsèques de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national décédé mardi à 96 ans, auront lieu samedi dans sa ville natale de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), a indiqué mercredi le vice-président du Rassemblement national Louis Aliot.
La cérémonie se tiendra « dans l’intimité familiale », a précisé sur TF1 l’ancien compagnon de Marine Le Pen. Jean-Marie Le Pen avait exprimé par le passé le souhait d’être inhumé dans le caveau familial à La Trinité-sur-Mer. Les Le Pen restent liés à la commune bretonne, où la cheffe de file des députés RN passe souvent ses vacances d’été dans la maison familiale.
Un cadre qui devrait rester propice au recueillement, a estimé M. Aliot, malgré les manifestations d’opposants dans plusieurs villes mardi soir pour célébrer la mort de l’ex-tribun de droite nationaliste. « Ils ne vont pas venir manifester à un enterrement. Et s’ils le font, je suppose que l’État veillera à les maintenir loin », a déclaré le maire de Perpignan, qui a par ailleurs confirmé que Mme Le Pen avait appris le décès de son père par la presse, en revenant d’un déplacement à Mayotte. « On était dans l’avion, à Nairobi où on a fait une escale technique, et c’est en atterrissant » dans la capitale du Kenya « que les journalistes qui étaient présents dans le vol nous ont informés du décès ».
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas, interrogée sur les rassemblements célébrant le décès de Jean-Marie Le Pen, a jugé mercredi que « mort », il avait droit au « respect » même s’il a eu « des propos tout à fait inacceptables » et « agi de façon parfois inacceptable ».
« Mort, même l’ennemi a le droit au respect »
« Mort, même l’ennemi a le droit au respect », a-t-elle lancé lors du compte-rendu du Conseil des ministres en reprenant des propos que Jean-Marie Le Pen avait eus lors du décès de Jacques Chirac.
« J’aurais bien aimé que ces manifestants se retrouvent dans la rue, comme il y a dix ans, pour redire leur attachement à la liberté d’expression et leur soutien à la lutte que nous devons mener contre le terrorisme », a-t-elle ajouté en référence au dixième anniversaire de l’attentat jihadiste contre Charlie Hebdo.