« Liberté, liberté » : des milliers de personnes contre le pass sanitaire à Marseille

Manifestation contre le pass sanitaire à Marseille le 17 juillet 2021.
Photo: CLEMENT MAHOUDEAU/AFP via Getty Images
La manifestation contre le pass sanitaire a fait le plein samedi à Marseille, où des milliers de personnes, toute générations confondues, ont défilé dans une ambiance bon enfant aux cris de « Liberté, Liberté » ou « Macron, ton pass, on n’en veut pas ».
Sifflets, applaudissements, poings levés, tambours et danses, cris de joie de se compter si nombreux, dans le cortège qui a défilé du vieux-port à la préfecture et où flottaient des drapeaux tricolores, des « Marseillaises » ont été entonnées sous des banderoles appelant au respect de la liberté de conscience.
« La liberté ne s’injecte pas », disait l’un, « Nous ne sommes pas mûrs pour l’esclavage », affirmait un autre , « La liberté est immunisée contre vos idées », proclamait un troisième, « Pas de variant dictatorial », ajoutait un dernier.
« J’ai 18 ans, je viens de passer mon bac et j’ai pas eu le temps de me faire vacciner. Je n’ai pas pu vivre mes 17 ans à cause du Covid et aujourd’hui, je me sens à nouveau exclu », témoigne Moevai Barati.
« On veut obliger les gens à prendre un vaccin qui est toujours en test », dénonce de son côté Sylvain, un imprimeur de 27 ans. « Je ne ferai pas l’injection », explique aussi Sandra, une infirmière de 49 ans qui refuse de donner son nom : « Alors, je vais devoir chercher un autre travail. Il faudra bien que je mange. Mon projet de vie est changé mais j’irai jusqu’au bout ».
« Notre pays devient totalitaire », juge pour sa part Jean-Claude Dib, 71 ans, chauffeur routier à la retraite qui se dit « prêt à rendre coup pour coup ». « Je n’ai rien à perdre, je me battrai jusqu’au bout », dit-il.
Dans le cortège, d’autre manifestants brandissaient des panneaux mettant en cause la sûreté des vaccins : « Ni cobaye, ni paria », « Le corps de nos enfants livré aux labos, vous dites oui ? ».
« Je suis libre de ce que je faire de mon corps. On ne connait pas ces vaccins, on n’a pas assez de recul », explique Josy Leusard, 68 ans, comptable à la retraite.

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