Les licornes auraient bien existé et cohabité avec l’homme

31 mars 2016 08:52 Mis à jour: 31 mars 2016 09:27

Des fragments de fossiles d’« unicorne sibérienne » récemment trouvés laissent penser que l’espèce se serait éteinte il y a 29 000 ans. Le recul de la date d’extinction est conséquent: les scientifiques pensaient auparavant que la créature avait disparu il y a 350 000 ans.

Les unicornes sibériennes ont une corne sur la tête comme les licornes. D’après les premières descriptions de l’animal, publiées dans le journal Nature en 1878, la physionomie de l’animal serait entre celle du cheval et du rhinocéros.

 Première reconstruction publiée d'un Elasmotherium sibiricum, par Rashevsky, sous la direction de A.F. Brant. (Domaine public)
Première reconstruction publiée d’un Elasmotherium sibiricum, par Rashevsky, sous la direction de A.F. Brant. (Domaine public)

Le nez de la créature était beaucoup plus étroit que celui d’un rhinocéros, les yeux plus larges. Vraisemblablement, l’animal arborait un épais pelage.

Les fragments de crâne récemment découverts ont convaincu les chercheurs que l’espèce s’était perpétuée plusieurs centaines de milliers d’années plus tard que ce qui était communément admis. D’après un rapport publié dans American Journal of Applied Sciences, la découverte a été datée au carbone 14.

Au total, c’est une vingtaine de fossiles de dents et d’os de mammifère qui constituent la trouvaille. Ils ont été recueillis au Kazakhstan.

Version anglaise: Researchers Find Siberian Unicorn Fossil Fragments in Kazakstan, Say Creature Lived Much Longer Than Thought

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.