Lille : deux adolescents interpellés pour l’agression et le viol d’une femme d’une quarantaine d’années

Par Paul Tourège
26 juillet 2019 15:10 Mis à jour: 26 juillet 2019 15:10

Appréhendés cette semaine par les policiers de la sûreté urbaine, les deux mineurs ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés.

Les faits remontent au 7 janvier. Entre 21h30 et 22h, une femme d’une quarantaine d’années qui rentre chez elle à pied est agressée par deux individus sur un chemin mal éclairé bordant la façade de l’Esplanade, en direction de l’échangeur du Pont-Royal et de la commune de Lambersart.

Frappée, jetée au sol et étranglée, elle sera violée par l’un des deux agresseurs pendant que l’autre fouille son sac et lui dérobe son téléphone portable. Le violeur arrachera ensuite les bijoux que porte la victime avant de prendre la fuite avec son complice. La quadragénaire sera entendue le soir même par la police.

Confiée à la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la sûreté urbaine de Lille, l’enquête piétinera pendant plusieurs mois malgré le relevé d’un ADN susceptible d’appartenir au violeur. L’échantillon prélevé par la police scientifique ne correspond en effet à aucun des ADN présents dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Un suspect trop jeune pour être incarcéré

Un minutieux travail de recherche commence alors pour les enquêteurs. Pendant plusieurs semaines, ces derniers s’attèlent à identifier les individus qui résidaient et fréquentaient les abords de la scène de crime au moment où les faits ont été commis. La police scientifique procède ensuite à une série de prélèvements ADN sur l’ensemble des suspects potentiels désignés par leurs collègues. Après plusieurs analyses infructueuses, l’ADN d’un adolescent de 17 ans finira par correspondre à celui du violeur présumé.

Interpellé à Lille le 22 juillet, le suspect est placé en garde à vue. Il reconnaîtra les faits qui lui sont reprochés avant de révéler le nom de son complice, âgé de 11 ans, aux enquêteurs. Le second suspect sera appréhendé le 24 juillet. Déférés devant le parquet, les auteurs présumés ont été mis en examen pour « viol en réunion » et « violences en réunion », selon La Voix du Nord.

Le plus âgé a été placé en détention provisoire, tandis que son complice, trop jeune pour être incarcéré, a fait l’objet d’une mesure de Liberté surveillée préjudicielle (LSP) : une procédure éducative pénale prise pendant la phase d’instruction qui vise à engager un travail sur le passage à l’acte et une action éducative auprès du mineur et de son environnement social et familial sous le contrôle d’un éducateur.

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