Mayenne : un agriculteur plante 1000 arbres sur sa parcelle de 32 hectares

19 février 2019 03:28 Mis à jour: 5 avril 2019 19:44

Après 30 ans dans l’agriculture conventionnelle, Christophe Piquet, éleveur bovin et céréalier d’Azé en Mayenne s’est non seulement converti au bio mais il a décidé d’aller plus loin. Avec son fils Antoine, il s’est donné pour mission de planter 1 000 arbres sur ses terres, une initiative plutôt rare sur des terres privées.

« Les bénéfices de ces plantations reviendront au fils d’Antoine dans quelques dizaines d’années », prévoit Christophe Piquet, en entrevue au journal Haut Anjou.

L’idée de l’agroforesterie, c’est d’utiliser les arbres comme des alliés pour les cultures. Ils permettent de fertiliser les sols, drainer, irriguer. Leur ombre fait baisser la température des sols et le cheptel de vaches en profitera pour se mettre au frais pendant l’été. Les arbres participent aussi à la lutte contre les rongeurs, véritable fléau pour ceux qui cultivent la terre.

« L’arbre a un rôle régulateur », explique l’agriculteur âgé de 60 ans à Ouest-France. « Autour d’un arbre, il y a toute une vie. »

Châtaigniers, chênes, merisiers, mûriers, noyers ont été choisis spécialement pour être plantés en fonction de leur position dans la parcelle. Une rangée d’arbres tous les 30 mètres, et un arbre tous les 8 mètres.

Celui qui va bientôt transmettre son exploitation à son fils Antoine est bien conscient que les arbres qu’il plante aujourd’hui seront pour ses petits-enfants, ceux-là même pour lesquels il a décidé de se convertir à l’agriculture biologique il y a une dizaine d’années.

« Quand vous tenez un petit sur vos genoux pour lui donner à manger, il vous fait confiance. On ne peut pas lui mettre n’importe quoi dans la bouche », a déclaré Christophe Piquet à Ouest-France.

Avant sa conversion totale, il suivait l’enseignement qu’il avait reçu au lycée agricole. Mais quelques années avant le grand changement, il avait déjà commencé à cultiver une parcelle en bio pour la consommation de sa famille. « Je n’avais pas forcément bonne conscience », se souvient-il.

Aujourd’hui, il peut regarder en face ses sept petits-enfants.

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