Ses médecins lui ont conseillé d’avorter l’un de ses jumeaux, mais elle n’a pas écouté

6 avril 2019 22:14 Mis à jour: 6 avril 2019 22:14

Pour une mère qui attend des jumeaux, la joie et l’excitation sont généralement doublées. Cependant, le fait de porter un bébé supplémentaire apporte certains risques. On demande aux mères d’être très prudentes afin d’assurer un accouchement en toute sécurité, mais elles doivent parfois prendre des décisions difficiles.

Une résidente de l’Ohio a refusé à maintes reprises d’avorter l’un de ses bébés, malgré les avertissements répétés des médecins sur les dangers des jumeaux monoamniotiques, et elle n’a pas regretté sa décision.

Jami Marie était enceinte de 10 semaines lorsqu’elle a découvert qu’elle attendait des jumeaux. Elle était incroyablement ravie.

« Il y avait DEUX bébés sur cet écran !?!! C’est impossible. C’est une caméra cachée, où est la caméra. C’est juste pas possible », se souvenait d’avoir pensé Marie lorsqu’elle a appris la nouvelle, pour Love What Matters.

Cependant, son obstétricienne (OB) semblait préoccupée. Elle a expliqué à Marie que ces bébés ressemblaient à des jumeaux monoamniotiques (ou « mono-mono »), le type le plus à risque. Les jumeaux partageaient le même placenta et le même sac amniotique. Marie s’est ensuite vue conseillée de consulter un spécialiste en médecine materno-foetale (MFM).

À la 11e semaine, Marie est informée qu’elle n’allait pas avoir de jumeaux après tout. On lui a dit : « Le petit B ne va pas s’en sortir, et plus vous attendrez pour mettre fin à votre grossesse, plus vous mettrez sérieusement en danger le petit A. »

À la grande surprise des médecins, Marie n’a pas pleuré. Elle n’a pas eu d’autre réaction que de s’en tenir à sa décision de ne pas abandonner « le petit B ».

Marie, déterminée, n’était pas prête à renoncer : « J’étais enceinte de 2 bébés VIVANTS. »

Malgré sa détermination, il était toujours difficile pour Marie de parler aux autres de ses jumeaux.

« Quand les gens évoquaient mon avenir, c’était tout juste si je ne m’écroulais pas, car ce qu’ils ignoraient était que l’un de mes bébés, voire même les deux allaient probablement mourir. Après tout, les médecins me l’avaient assuré. Plus d’une fois », écrivait Marie, sur Love What Matters.

Les médecins n’ont pas revu Marie avant quatre semaines — ils étaient convaincus qu’elle reviendrait enceinte d’un seul bébé vivant. À leur grande surprise, elle avait conservé ses deux bébés. C’est alors qu’ils ont abordé la possibilité de faire une chirurgie fœtale pour accroître les chances de survie des bébés.

Après 16 semaines de grossesse, Marie a été appelée de nouveau, cette fois-ci pour vérifier la faisabilité d’une chirurgie au laser. Pendant tout ce temps, les équipes médicales n’arrêtaient pas de lui donner de nouvelles raisons indiquant que les choses allaient aller de travers. à la suite des examens, on a constaté que les cordons des deux bébés n’étaient distants que d’environ 1 cm, de sorte que la chirurgie au laser n’était plus une option viable.

Lorsqu’elle est retournée à son centre MFM local, les médecins ont réalisé qu’elle n’allait pas changer d’avis et lui ont donné un objectif de 28 semaines.

Marie se rendait au cabinet de son médecin toutes les deux semaines, puis tout d’un coup, ce dernier ne lui parlait plus de pronostic. Elle a réalisé que c’était un indice que tout allait bien.

« Il s’empressait de me dire à quel point je devais avorter, mais il n’avait rien à me dire quand tout allait bien ? Même pas pour ma tranquillité d’esprit. Rien. Il n’avait rien à me dire ? Ok. », s’est dit Marie.

Le moment le plus stressant de sa vie est arrivé quand elle a miraculeusement atteint la 34e semaine. Mais à sa plus grande joie, elle a accouché des deux plus beaux bouts de chou qu’elle ait jamais vus.

Le petit A pesait environ 2 kg, tandis que le petit B, le bébé qui ne devait pas survivre, pesait dans les 1,1 kg.

Marie a ensuite révélé que le petit B n’a jamais eu besoin d’un respirateur. Il n’avait besoin que d’oxygène et d’une sonde d’alimentation. Le petit A a passé 16 jours à l’USIN (unité des soins intensifs néonatals), tandis que le petit B en a passé 29.

Deux ans et demi plus tard, Marie profite de la vie avec ses deux mignons petits enfants. Elle a la frousse en pensant à ce qu’aurait été sa vie — différente — si elle avait écouté l’un de ces médecins.

« Quand je repense que jusqu’au jour de l’accouchement, j’aurais ENCORE pu faire un autre choix ?! Je n’arrive pas à l’accepter. Et je ne le veux pas », écrivait Marie pour finir.

Version originale

Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.