Le message de cette fille sur Facebook a coûté 80.000 dollars à sa famille

Par Jack Phillips
6 mai 2019 21:35 Mis à jour: 17 mars 2021 02:59

La gaffe d’une jeune fille du sud de la Floride est un exemple de la façon dont il faut pas afficher trop de renseignements personnels sur Facebook ou sur d’autres médias sociaux. Cela peut coûter des dizaines de milliers de dollars aux gens.

Dana Snay, la fille d’un ancien directeur d’école de Floride, s’est vantée que son père, Patrick Snay, 69 ans, avait gagné un gros procès en justice contre l’école préparatoire Gulliver de Miami, où il avait travaillé auparavant.

Selon le Miami Herald, le règlement valait 71 400 € (80 000$) et était lié à une discrimination fondée sur l’âge. Son père avait été licencié de son emploi avant qu’il n’intente une action en justice alléguant que l’école l’avait congédié en raison de son âge.

« Maman et Papa Snay ont gagné le procès contre Gulliver, » a écrit sa fille sur Facebook. « Gulliver paie officiellement mes vacances en Europe cet été. ET TIENS. »

Le message a été largement diffusé parmi les anciens élèves de Gulliver.

C’est finalement l’école qui a eu gain de cause, ce qui c’est retourné contre Dana Snay. Cette semaine, la Cour d’appel du troisième district a donné raison à l’école et a rejeté la plainte, affirmant que Dana Snay avait violé l’accord de confidentialité du règlement.

La juge Linda Ann Wells a déclaré dans un jugement que « sa fille a alors fait précisément ce que l’accord de confidentialité était destiné à empêcher. »

Partage excessif

« Comme il est courant dans les règlements de poursuites, les modalités du règlement comprenaient une clause de confidentialité qui interdisait à toutes les parties impliquées dans l’affaire d’en parler publiquement. Il s’agit d’une pratique courante dans les affaires civiles aux États-Unis, particulièrement dans les poursuites pour préjudice corporel, car les compagnies d’assurance ne veulent souvent pas que leur nom soit associé à l’issue de l’affaire, » a écrit Davis Law Group en mars 2019.

Une page d’accueil Facebook est affichée sur un smartphone à Surfside, en Floride, le 21 août 2018. (Wilfredo Lee / Fichier via AP)

Le partage de ce type de renseignements personnels sur les médias sociaux n’est généralement jamais rentable.

«Si je travaille sur le cas d’un client qui a subi des blessures corporelles et que le client affiche des photos d’eux faisant du sport sur Facebook ou Twitter, cela peut créer un casse-tête pour notre personnel et compromettre l’issue de l’affaire,» dit-elle. «Dans le passé, j’ai toujours dû recourir à des scénarios hypothétiques et à des anecdotes pour faire comprendre ce point à mes clients. Heureusement, j’ai maintenant un exemple concret d’un cas où le partage excessif sur Facebook s’est avéré très coûteux.»

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