Meurtre de Lola: une reconstitution a eu lieu ce vendredi, en présence de Dahbia Benkired

Par Emmanuelle Bourdy
16 février 2024 18:41 Mis à jour: 16 février 2024 18:41

Ce vendredi 16 février au 119 rue Manin, dans le XIXe arrondissement de Paris, s’est déroulé la reconstitution du meurtre de la petite Lola. Un important dispositif policier a été mis en place et Dahbia Benkired, la principale suspecte, a été amenée sur les lieux.

Aux dires de l’avocat de Dahbia Benkired, cette dernière a coopéré à la reconstitution du meurtre de Lola, qui s’est déroulée là où la fillette de 12 ans vivait avec ses parents, rapporte Le Parisien. Après avoir été violée et tuée en octobre 2022, le corps de la jeune fille avait été retrouvé dans une malle, dans les parties communes de sa résidence.

La principale suspecte a « collaboré à la reconstitution »

C’est dans un véhicule banalisé vers 9 h 30 que Dahbia Benkired a été amenée sur place. Cette dernière a été mise en examen pour « meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie sur mineure de moins de 15 ans ».

Elle a quitté les lieux vers 14 h 30, précise Le Figaro. Selon son avocat, Me Alexandre Silva, la suspecte « a collaboré à la reconstitution », qui a généralement lieu en fin d’enquête. Lors de sa garde à vue, la meurtrière présumée avait avoué avoir voulu se venger de la mère de Lola, alors gardienne de l’immeuble.

Les lieux protégés des regards indiscrets

Au total, une dizaine de véhicules de police se sont garés dans la rue de l’ancien domicile de Lola et de nombreux policiers surveillaient l’entrée de l’immeuble. Les vitres du rez-de-chaussée avaient été obstruées. Par ailleurs, des palissades avaient été posées pour empêcher les curieux d’assister à la scène. Les juges d’instruction étaient également présents à cette reconstitution.

Une première expertise psychiatrique, menée en novembre 2022 sur cette femme de 24 ans d’origine algérienne, avait montré qu’elle ne souffrait « d’aucun problème psychique ou neuropsychique ayant aboli ou alterné son discernement ». Le médecin avait reconnu la « dangerosité » de cette personne, ainsi qu’une « absence d’empathie et de culpabilité ».

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