Meuse: une truie vietnamienne dérange le voisinage – elle doit partir à cause « du bruit et des odeurs »

Par Nathalie Dieul
31 janvier 2020 11:44 Mis à jour: 31 janvier 2020 11:44

Après l’histoire du coq Maurice, celle du cheval Sésame, des grenouilles qui coassent et des cigales qui chantent, voici celle de Nikita la truie vietnamienne. Son propriétaire lui cherche d’urgence une nouvelle famille parce qu’elle dérange la voisine.

Jusque-là, Nikita, âgée de 3 ans, a toujours vécu paisiblement au milieu des poules. Quentin qualifie sa truie d’ « affectueuse » et d’ « adorable ». Le terrain est situé à Bouligny, un village de 2 600 habitants situé dans une petite vallée de la Meuse, en région Grand Est.

Malheureusement pour Nikita, une des habitantes du village se plaint de « son odeur » et du fait « qu’elle fasse du bruit », explique Quentin, dépité, à Lorraine Actu. Celle-ci s’est plainte à la mairie.

« Nikita vit dans le terrain de ma tante où elle est entourée de poules et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est adorable. Contrairement à ce qui lui est également reproché, non elle ne dégage pas de mauvaises odeurs et non elle ne fait pas de bruits ! », affirme le jeune homme.

Malheureusement pour Nikita et son propriétaire, « la mairie a pris la décision d’appeler la SPA, de faire euthanasier Nikita et de m’infliger une amende de 950 euros », explique-t-il.

Les propos de Quentin sont démentis par le maire de Bouligny. « Une habitante est venue se plaindre de la présence de poules et d’un cochon à côté de chez elle », a déclaré Éric Bernardi à nos collègues de Lorraine Actu. « Nous avons donc envoyé un courrier au propriétaire en lui rappelant les règles sanitaires avec un délai d’application de ces dernières. Le 10 janvier, l’adjoint et le chef des services techniques sont allés constater les faits et, si tout allait bien avec les poules, le cochon lui était toujours là. »

L’élu assure qu’il n’a fait que blaguer sur le fait de manger l’animal, mais sans parler d’euthanasie. De son côté, en attendant que les députés adoptent une loi qui défende le « patrimoine sensoriel » de nos campagnes, Quentin prend au sérieux la situation et il a placé sa chère truie dans une grange. En parallèle, il cherche une solution à long terme.

« Nikita, c’est comme un petit chien. Elle est affectueuse, demandeuse de câlins alors je souhaite qu’elle trouve une bonne famille disposant d’un terrain où elle pourra se dépenser », espère le jeune homme, qui veut s’assurer que la personne qui adoptera sa gentille truie ne la transformera pas en saucisson.

Concernant le bruit et les odeurs, une internaute commente la publication Facebook de l’Association Targa Solidarité Animale, qui a relayé l’appel de Quentin. « J’ai toujours eu des cochons ‘domestiques’ et ils sentent rien du tout !!! Bien moins que des lapins nains ou la crotte de chat !!!!! Et ils ne font aucun bruit. »

Si vous êtes intéressé à offrir un nouveau foyer pour la vie à Nikita, contactez Quentin au 06 48 48 46 50.

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