Des moines chinois deviennent des «sugar babies» pour les femmes riches

19 février 2019 21:17 Mis à jour: 19 février 2019 21:17

Dans la Chine antique, les moines vivaient une vie spirituelle de célibat et consacraient leur temps aux études bouddhistes.

Malheureusement, dans la Chine d’aujourd’hui, certains moines mènent une vie sordide, frisant la prostitution la nuit et se faisant passer pour des pratiquants religieux pendant le jour.

Song Zude, un critique de divertissement chinois bien connu, a récemment écrit sur son compte Sina Weibo, une plateforme similaire à Twitter, que certains temples chinois ont commencé à offrir un genre de service unique.

Un groupe d’hommes d’affaires prend des dispositions spéciales pour que les moines – seulement ceux qui sont beaux – deviennent des « sugar babies » mâles, type de gigolos, pour les femmes chinoises riches.

Song Zude a écrit que certains de ces moines gagnent jusqu’à plusieurs millions de yuans par mois (1 million de yuans équivaut à environ 131 000 € (196 000 $ CA) grâce à l’argent et aux cadeaux que leurs clientes leur donnent.

Certains moines ont acheté des voitures de sport et des maisons coûteuses, alors que d’autres ont accumulé suffisamment de richesses pour devenir eux-mêmes des « sugar daddies » et nouer des relations avec des femmes plus jeunes.

Ces moines continuent à revêtir leur robe de monastère pendant la journée, mais portent un costume et une cravate la nuit pour rencontrer les femmes.

Un compte de médias sociaux sur WeChat du nom de « Tian Ya Lian Xian » a publié un article en réponse aux affirmations de Song Zude.

L’article de WeChat indiquait que les affirmations de Song Zude n’étaient pas surprenantes, car il est bien connu en Chine que les hommes d’affaires concluent de tels contrats avec les temples. En d’autres termes, les moines seraient simplement engagés par ces hommes d’affaires pour fournir des services sexuels.

Selon l’article WeChat, les hommes d’affaires engagent également les moines pour leur prédire l’avenir et accomplir de faux rituels religieux afin de générer des revenus pour eux-mêmes.

Plusieurs moines chinois bien connus ont adopté des comportements de débauche similaires.

Shi Yongxin, abbé du célèbre monastère de Shaolin et vice-président de l’Association bouddhiste chinoise contrôlée par l’État, a été dénoncé par les médias chinois en 2015 pour avoir engendré deux enfants illégitimes. Il a également été accusé d’avoir eu des relations illicites avec plusieurs femmes, dont des religieuses et des fidèles, et en outre, il a été allégué qu’il était impliqué dans une affaire de détournement de fonds du monastère.

Selon les médias d’État chinois The Paper, Shi Yongxin a également été membre d’une législature qui se contente d’entériner les décisions, l’Assemblée populaire nationale, de 1998 à 2018.

En août de l’année dernière, Xue Cheng, président de l’Association bouddhiste de Chine, a quitté son poste après avoir été accusé d’agression sexuelles de ses disciples femmes et de les avoir manipulées psychologiquement.

Selon Reuters, il aurait également été impliqué dans un stratagème de corruption impliquant 10 millions de yuans, soit 1,31 million € (1,96 million $ CA).

Xue Cheng était membre du Parti communiste et faisait partie de la Conférence consultative politique du peuple chinois, CCPPC, une assemblée consultative de la république populaire de Chine.

Sur Weibo, des internautes chinois ont été stupéfaits d’apprendre les affirmations de Song Zude.

Un internaute de la province côtière chinoise du Zhejiang a écrit avec sarcasme : « On peut signer un contrat avec un temple ? Quel pays étrange. »

Pendant ce temps, un internaute de Pékin avait une suggestion des plus encourageantes : « Recueillons des preuves et chassons ces moines des temples. »

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