Monsieur Macron, le nationalisme de Hitler « des années 1930 » était en fait du national-socialisme

2 novembre 2018 16:56 Mis à jour: 5 novembre 2018 19:21

«Non, Monsieur Macron, notre époque n’a rien à voir avec les années 30» comme a pu l’écrire Barbara Lefebvre dans les colonnes du Figaro. Et le nationalisme et le populisme qui sont pointés du doigt en Europe n’ont rien à voir avec le national-socialisme de Hitler des années 30.

« Je suis frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres (…) On voit presque méthodiquement se réarticuler tout ce qui a rythmé la vie de l’Europe de l’après Première guerre mondiale à la crise de 1929 » s’était prononcé le Président français Emmanuel Macron dans un entretien à Ouest-France le 31 octobre.

Dans sa ligne de mire, les Européennes de 2019 et la défense de sa ligne progressiste versus la ligne « nationaliste ». En face de lui, Viktor Orban de Hongrie et Matteo Salvini d’Italie qui prônent un retour à plus de souveraineté des peuples et à la fin de l’immigration illégale.

Loin de nous l’idée de critiquer la respectable position présidentielle et les efforts que vous déployez pour redresser la France. Mais, comparer des présidents européens élus démocratiquement à Hitler dans les années 30 relève pour le moins de la maladresse et d’une erreur historique.

Le nationalisme de Hitler était en effet un mouvement politique socialiste comprenant le collectivisme d’État, une économie planifiée et la lutte des classes. C’était un « nationalisme de gauche » et non un « nationalisme de droite » comme le sont apparemment les politiques de Viktor Orban ou Matteo Salvini en Europe dans les années 2018.

LIRE AUSSI:

Hitler disait le 21 mai 1930 à Berlin : «Je suis socialiste, et un socialiste plus authentique que votre riche ami, le Comte Reventlow». Son parti dans les années 30, le « Parti socialiste national des travailleurs allemands » suivait dès le départ un modèle communiste.

Son programme en 25 points prévoyait la gratuité des soins de santé et de l’éducation, la nationalisation des grandes entreprises et des trusts, le contrôle par l’État des banques et du système de crédit, le partage de grandes propriétés foncières en unités plus petites et d’autres mesures similaires.

« Nous voulons la révolution économique impliquant la nationalisation de l’économie […] Nous voulons un véritable socialisme au lieu d’un système économique capitaliste exploiteur. » disait Gregor Strasser, théoricien du nazisme, au Reichstag en novembre 1925. Tout le monde connait ensuite les horreurs que le nazisme a cause en Europe aux populations pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Selon Dinesh D’Souza politologue indo-américain, et conseiller politique de Reagan à la fin des années 1980: « Mussolini et Hitler ont tous deux identifié le socialisme comme le noyau de la Weltanschauung [mode de vie] fasciste et nazie. Mussolini était la figure dominante du socialisme révolutionnaire italien et il n’a jamais renoncé à son allégeance. Le parti d’Hitler se proclamait en défenseur du ‘socialisme national’. »

Adolf Hitler et Benito Mussolini à Venise, en Italie, en juin 1934 (Istituto Nazionale Luce)

Mussolini en Italie reconnaissait en effet en 1932 les affinités du fascisme avec le communisme. Il déclarait : « Dans toute sa partie négative, nous [le fascisme et le communisme] sommes semblables. Nous et les Russes sommes contre les libéraux, contre les démocrates, contre le parlement ».

Article écrit par Laurent Gey

Le point de vue exprimé dans cet article est celui de son auteur et ne reflète pas nécessairement celui d’Epoch Times.

On estime que le communisme a tué au moins 100 millions de personnes, bien que ses crimes ne soient pas recensés et que cette idéologie persiste. Epoch Times tâche d’exposer l’histoire et les croyances de cette doctrine, qui a servi de base à la tyrannie et à la destruction des peuples depuis son émergence. On peut trouver la série complète de ces articles dans la rubrique « Histoire cachée du communisme ».

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.

VIDÉO RECOMMANDÉE :

Les victimes oubliées du communisme ont perdu la vie pour nous raconter une histoire tragique !

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.