Moselle: le corps découvert dans une malle identifié plusieurs mois après

Par Epoch Times avec AFP
26 mars 2024 08:10 Mis à jour: 26 mars 2024 08:17

Le cadavre découvert fin décembre dans une malle en Moselle a été identifié comme étant celui d’un homme de 27 ans atteint de schizophrénie et disparu depuis l’été 2022, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Metz.

Deux personnes, un homme et sa compagne, sont déjà mis en examen dans ce dossier. Le corps est celui de Guillaume Mongin, a indiqué à l’AFP Thomas Bernard, procureur de la République adjoint de Metz, confirmant des informations de Lorraine Actu.

Schizophrène, il était porté disparu depuis le 28 août 2022 après une balade en forêt à Val-et-Châtillon (Meurthe-et-Moselle), commune dont il était originaire et située à une vingtaine de kilomètre de Gondrexange, où le principal suspect possédait un petit terrain au bord d’un étang.

Depuis sa disparition, ses proches multipliaient les appels à le retrouver sur les réseaux sociaux. De nombreux badauds avaient attesté à l’époque l’avoir identifié. Son corps avait été découvert le 20 décembre à Gondrexange, à une centaine de kilomètres au sud-est de Metz, par des pompiers appelés pour venir à bout d’un départ de feu dans une maison d’habitation.

« Meurtre », « recel de cadavre » et « atteinte à l’intégrité d’un cadavre »

Une fois l’incendie maîtrisé, ils avaient découvert une malle avec à l’intérieur les restes du cadavre d’un « jeune homme entre 25 et 30 ans », alors non identifié et probablement « décédé d’une mort violente et non accidentelle », avait alors confié le procureur de Metz Yves Bardoc. Les propriétaires de la maison, un couple avec enfants, avaient été rapidement placés en garde à vue et mis en examen pour « meurtre », « recel de cadavre » et « atteinte à l’intégrité d’un cadavre » puis placés en détention provisoire.

Leurs deux enfants, âgés de 9 et 13 ans, ont été placés, a indiqué l’avocat de la suspecte, Me Romain Hellenbrand, dont la cliente a été libérée et placée sous contrôle judiciaire le 11 janvier. Son compagnon, qui a disculpé sa compagne lors de sa garde à vue, est lui toujours en détention provisoire. « Cette affaire, c’est aussi un drame familial », a confié son avocate, Me Loraine Biernaczyk.

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