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Ne nourrissez pas les animaux de vos voisins : 4 risques pour leur santé

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Le chat des voisins n'a besoin que de caresses. (Sergio Photone/Shutterstock)

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Durée de lecture: 5 Min.

Question : Eddie, le chat de notre voisin, qui vit autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, est particulièrement attachant. Il vient souvent nous rendre visite quand nous sommes sur la terrasse ou dans le jardin. Il est tellement affectueux que nous cédons parfois à la tentation de lui donner quelques friandises. Mais Eddie semble avoir pris du poids et je me demande s’il séduit aussi d’autres voisins pour en obtenir. Devons-nous arrêter de le nourrir ?

Réponse : Oui ! Je ne recommande jamais de donner à manger aux animaux de vos voisins, et cela pour quatre raisons.

D’abord, nourrir Eddie l’encourage à s’éloigner de chez lui. S’il doit traverser la rue pour rejoindre votre maison, il risque un accident.

Ensuite, certains aliments peuvent causer des problèmes de santé, notamment des irritations cutanées ou des diarrhées. Vous ignorez probablement quels aliments Eddie ne tolère pas.

Troisièmement, trop de friandises déséquilibre son alimentation. Imaginez vos voisins offrant des bonbons à vos enfants en cachette, puis ceux-ci boudant le dîner équilibré que vous leur avez préparé.

Mais surtout, l’excès de friandises peut faire grossir Eddie, ce qui augmente ses risques de diabète, d’arthrose et d’autres problèmes de santé. La plupart des chats en surpoids souffrent de douleurs dorsales qui les empêchent de faire leur toilette correctement : leurs poils arrière finissent pas s’emmêler et se salir. Parmi les troubles courants liés à l’obésité féline, on retrouve aussi des problèmes urinaires, des difficultés respiratoires, voire certains cancers.

Des études montrent que, vers 8 à 12 ans, les chats obèses ont presque trois fois plus de risques de mourir prématurément que ceux de poids normal.

Les chats miaulent et se frottent contre nous pour attirer notre affection. Beaucoup de gens confondent ce signal avec une demande de nourriture.

Je vous suggère donc d’avouer à la famille d’Eddie que vous l’avez nourri, puis de remplacer les friandises par des caresses, des câlins et des moments de tendresse. Vous pourriez même le signaler sur les réseaux sociaux du quartier pour inciter vos voisins à en faire autant.

Question : J’ai des chiens et des chevaux, et j’ai une question concernant leur démarche. J’ai remarqué que, lorsque mes chiens galopent, ils font généralement un galop croisé : une patte avant est en tête tandis que la patte arrière opposée mène. Or, chez le cheval, la patte en tête est la même à l’avant et à l’arrière. Est-ce que quelque chose ne va pas chez mes chiens ?

Réponse : Non, leur démarche est tout à fait normale.

Comme la plupart des chevaux, les chiens ont quatre allures principales : la marche, le trot, le galop et la course. Le trot est le plus efficace, car il permet de parcourir sur une plus grande distance en dépensant moins d’énergie. Les chiens pratiquent aussi l’amble, une allure de transition entre la marche et le trot, ainsi que le pas d’amble.

Le pas d’amble, qui est une allure normale chez certaines races de chevaux, est une allure anormale mais assez courante chez les chiens. Dans ce cas, les deux pattes droites avancent en même temps, puis les deux pattes gauches. C’est une démarche inefficace, car elle déstabilise le centre de gravité plutôt que de propulser l’animal vers l’avant.

Les chiens possèdent en réalité deux façons de galoper et deux façons de courir.

La plupart du temps, lorsqu’ils galopent, ils utilisent le galop croisé, aussi appelé galop rotatif ou diagonal : une patte avant mène, accompagnée de la patte arrière opposée. Cette allure leur permet d’effectuer des virages serrés. Le galop latéral, où les pattes du même côté mènent ensemble, est courant chez les chevaux mais rare chez les chiens.

De la même façon, lorsqu’ils courent à pleine vitesse, les chiens utilisent généralement des foulées opposées à l’avant et à l’arrière. Les chevaux, eux, utilisent habituellement les mêmes membres en tête. Encore une fois, cette allure permet aux chiens de tourner brusquement, par exemple en chassant un lapin ou un écureuil.

L’un de mes chiens utilisait même cette façon de courir pour poursuivre les marmottes dans le jardin. Heureusement, aucun de mes autres chiens n’a jamais attrapé d’animal.

Lee Pickett est vétérinaire en Caroline du Nord (États-Unis)

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