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Deux femmes djihadistes et neuf enfants de retour en France

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Deux femmes djihadistes et neuf enfants de retour en France.

Photo: : DELIL SOULEIMAN/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

De retour de Turquie, le groupe a atterri mardi matin à l’aéroport de Roissy, près de Paris. La nièce des frères Clain en ferait partie.
Deux femmes jihadistes et neuf enfants les accompagnant ont atterri mardi matin à l’aéroport de Roissy, près de Paris, de retour de Turquie où ils avaient été arrêtés, a appris l’AFP de sources concordantes, confirmant une information de France Inter.
L’une des deux mères de famille françaises soupçonnées d’appartenir au groupe État islamique pourrait être Jennifer Clain, la nièce des frères Fabien et Jean-Michel Clain, qui ont revendiqué au nom de l’EI les attentats du 13 novembre 2015 en France, ont indiqué ces sources.
Pour « la filiation, il reste à effectuer des vérifications mais c’est l’orientation », a déclaré une source proche du dossier.
Jennifer Clain avait été arrêtée par les autorités turques avec deux autres femmes en juillet dans la province de Kilis, frontalière avec la Syrie.
Elle est mariée à Kévin Gonot, un Français condamné à mort en Irak le 26 mai pour appartenance à l’EI.

(Photo : Fadel SENNA / AFP)

Les frères Clain vétérans du djihadisme
Fabien et Jean-Michel Clain, vétérans du djihadisme français qui furent au cœur de l’appareil de propagande du groupe État Islamique, sont donnés pour morts depuis février, victimes selon plusieurs sources concordantes d’une frappe de la coalition.
Depuis leur départ de France – le cadet avait rejoint la Syrie avant l’aîné, qui s’y rendra début 2015 – les deux hommes demeuraient introuvables, les autorités pensant qu’ils se trouvaient toujours dans le pays.

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Des enfants âgés de 3 à 13 ans
Les neuf enfants, âgés de 3 à 13 ans, ont été confiés par la justice à l’Aide sociale à l’enfance, selon une source proche.
Cette opération, distincte des rapatriements au cas par cas d’enfants en provenance du Kurdistan syrien, s’inscrit dans le cadre des expulsions régulières des jihadistes par la Turquie.
Dans les premières années du conflit syrien, qui a débuté en mars 2011, la Turquie a été le principal point de passage vers la Syrie des étrangers, notamment occidentaux, souhaitant rejoindre des groupes jihadistes.
Longtemps accusée par ses alliés de fermer les yeux sur ces passages, Ankara, à la suite d’attaques sur son sol, a fermé sa frontière avec la Syrie, multiplié les arrestations et expulsions de jihadistes étrangers présumés et rejoint la coalition internationale anti-EI.