Nîmes: l’ancien pilote de Formule 1 Jean Alesi relaxé dans l’affaire du pétard

Par Epoch Times avec AFP
20 janvier 2023 08:12 Mis à jour: 20 janvier 2023 09:08

L’ex-pilote français de Formule 1 Jean Alesi a été relaxé le 19 janvier par le tribunal correctionnel de Nîmes dans le Gard, où il était jugé pour avoir fait exploser avec un gros pétard la fenêtre du bureau de son ex-beau-frère, une « idiotie » qu’il a reconnue à l’audience.

Âgé de 58 ans, l’ancien pilote de Ferrari ainsi que son fils Guiliano, âgé de 23 ans, avaient été renvoyés devant le tribunal « pour dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, faits commis dans le cadre d’un conflit familial ».

Ceux-ci s’étaient déroulés le 19 décembre 2021 sur la commune de Villeneuve-lès-Avignon, dans le Gard, ou l’ex-pilote Ferrari possède une maison.

La police avait été appelée vers 22h00 par le voisinage, inquiété par le bruit d’une explosion. Grâce au numéro de plaque relevé par un voisin, les policiers avaient pu déterminer que le véhicule aperçu sur place avant de s’éloigner tous feux éteints appartenait à José Alesi, le frère de l’ex-pilote.

L’ancien pilote de la Scuderia (1991-1995) s’était rendu le lendemain au commissariat, où il avait dédouané son frère, expliquant que c’est bien lui qui se trouvait à bord de la voiture, avec son fils et un ami de celui-ci, et qu’il avait lui-même « coincé un ‘gros feu d’artifice acheté en Italie’ dans l’encadrement d’une fenêtre du cabinet d’architecte de son beau-frère ».

« L’intention était de rigoler »

Jeudi, il a à nouveau reconnu « totalement » les faits. « Je m’excuse car jamais je n’ai eu une situation aussi embarrassante de ma vie. C’est une idiotie », a-t-il dit devant le tribunal.

« Lorsque ça a pété, j’étais extrêmement choqué de la puissance. L’intention était de rigoler » en faisant une blague à l’ancien compagnon de sa sœur, a-t-il expliqué, assurant ne pas être en litige avec lui.

« Il y a une tradition familiale de faire sauter les pétards lorsque l’on est content, et Jean Alesi était dans une joie immense ce soir-là de retrouver son fils après des mois de séparation » à cause du Covid, a plaidé son avocat, Me Thibaut de Montbrial.

Le procureur a également estimé qu’il s’agissait d’une « mauvaise plaisanterie » et relevé que Jean Alesi avait indemnisé la victime à la hauteur des frais encourus. Dans son jugement, le tribunal relève « l’absence d’élément intentionnel » de commettre une infraction et relaxé Jean Alesi et son fils.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.