Notre-Dame de Fourvière, l’éclectique basilique lyonnaise du XIXe siècle

La basilique Notre-Dame de Fourvière a été construite sur la colline de Fourvière, point culminant de Lyon, d'où l'on peut voir la ville dans de nombreuses directions, en particulier depuis la tour nord. Le Mont Blanc, la plus haute montagne d'Europe, est également visible par temps clair.
Photo: clemMtravel

Au sommet de la colline de Fourvière, également appelée « colline des prières », la basilique Notre-Dame de Fourvière couronne Lyon. Surnommée par les Lyonnais l’éléphant renversé, car l’édifice ressemble à un éléphant les pattes en l’air, la basilique est composée de quatre tours octogonales et d’un clocher orné d’une statue dorée de la Vierge Marie. Les quatre tours symbolisent les quatre vertus cardinales et sont ainsi nommés : Fortitude, Justice, Prudence et Tempérance. (prochasson Frederic/Shutterstock)

Une façade blanche caractérise la basilique. Deux tours, Fortitude et Justice, font face à la place. La tour de la Justice, à droite, représente David et Goliath et la tour de gauche le Jugement de Salomon. Un fronton triangulaire relie les tours, évoquant l’intercession de la Vierge pour arrêter la peste de 1643. Sous la frise sculptée, la galerie supérieure est soutenue par huit anges cariatides, l’épée à la main pour renforcer l’aspect défensif de la basilique. En haut des marches, une porte en bronze représente l’arche de Noé et l’arche d’alliance tandis qu’une statue de lion ailé, emblème de Lyon, garde l’entrée de l’église basse, ou crypte. (prochasson Frederic/Shutterstock)

L’église inférieure, ou crypte souterraine, est dédiée à saint Joseph, l’époux de la Vierge. L’architecte pensait que les pèlerins devaient passer devant Joseph pour atteindre Marie, passant ainsi de l’obscurité de la crypte à la lumière de l’église principale. Plus qu’une simple fondation de l’église supérieure, la crypte est une église à part entière, avec un autel entouré de mosaïques néo-byzantines élaborées, de statues élégantes et de colonnes de marbre. (Gimas/Shutterstock)

Le style néo-byzantin a inspiré la nef centrale de l’église supérieure avec son décor riche et opulent. L’église est décorée de marbre blanc de Carrare, de granit rose du nord de l’Italie, de marbre bleu de Savoie, ainsi que d’autres matériaux nobles tels que l’onyx vert, l’argent, l’or, l’ébène et l’ivoire. Des mosaïques dorées recouvrent l’église du sol au plafond. Le style néogothique est perceptible avec les trois travées voûtées, les vitraux et les arcs gothiques, qui sont soutenus par 16 colonnes sculptées. (Lamax/Shutterstock)

L’une des trois coupoles (structures en forme de dôme) représentant la Vierge Marie et la Sainte Trinité est entourée d’anges dorés. Des mosaïques dorées et turquoises, réalisées avec différents types de marbre et de pierre dure, ornent la coupole. Elles forment des motifs géométriques et floraux, typiques du style néo-byzantin. (Gimas/Shutterstock)

La majeure partie de l’iconographie de l’église célèbre la Vierge Marie et raconte son histoire. Cette mosaïque murale présente la maternité divine de Marie, entourée de rois et d’anges. Des feuilles d’or et d’argent rehaussent la scène sacrée, ainsi que des carreaux turquoise et or, caractéristiques du style néo-byzantin. (Franck Legros/Shutterstock)
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