On peut fumer de la méthamphétamine dans certains hôpitaux canadiens mais refuser le vaccin est toujours interdit

Par Chandra Philip
6 avril 2024 23:57 Mis à jour: 6 avril 2024 23:57

Un député canadien soulève la question de savoir pourquoi les patients sont autorisés à fumer de la méthamphétamine dans certains hôpitaux du pays, quand les infirmières ayant refusé le vaccin Covid-19 ont été licenciées.

Bruce Banman a fait ces commentaires dans une vidéo publiée le 4 avril sur X.

« Nous avons découvert que vous pouvez fumer de la méthamphétamine dans les hôpitaux, c’est autorisé, mais si vous refusez de vous faire vacciner, vous êtes licencié », a déclaré M. Banman, en faisant référence à une note de service ayant fait l’objet d’une fuite, et qui demandait au personnel hospitalier de ne pas retirer les drogues aux patients ou de ne pas intervenir lorsque des drogues sont livrées aux patients.

« D’un point vu santé, comment peut-on justifier cela ? » a demandé M. Banman.

Ces commentaires font suite à un débat à l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique le 4 avril, au cours duquel le ministre de la Santé de la province, Adrian Dix, a été interrogé sur une note de service qui aurait ordonné aux infirmières de la région Northern Health de ne pas confiscer les drogues ou les armes des patients.

Une autre députée, Elenore Sturko, a reproché au premier ministre de ne pas donner la priorité à la sécurité des infirmières dans les hôpitaux.

« Les infirmières sont confrontées quotidiennement à la violence liée aux drogues, qu’il s’agisse de se faire délibérément souffler au visage de la fumée de drogue ou de recevoir des coups de pied, des coups de poing, des bousculades et même des coups de couteau, et parfois les toilettes sont en feu », a fait remarquer Mme Sturko.

Le ministre a souligné que de nombreux patients sont confrontés à « de graves problèmes de santé – certains problèmes de santé mentale, certains problèmes de toxicomanie, certains problèmes de santé physique – qui exigent d’eux qu’ils répondent aux normes très strictes d’admission dans notre hôpital ».

«La possession et l’utilisation de substances réglementées sont interdites pour tous dans les services d’urgence, dans toute unité où se trouvent des patients âgés de moins de 18 ans, dans les unités psychiatriques et dans les unités de sevrage pour patients hospitalisés », a-t-il déclaré. « C’est un fait. Il est absolument interdit d’avoir des armes dans les hôpitaux ».

Il a déclaré que le ministère avait ajouté 320 agents de sécurité pour soutenir les travailleurs de la santé publique en 2022.

« Il est absolument consternant que nous soyons dans un état où nous devons avoir des agents de sécurité dans les hôpitaux pour que les gens puissent aller travailler et être en sécurité », a déclaré une autre députée.

Vaccins obligatoires 

En Colombie-Britannique, les employés des hôpitaux ne peuvent toujours pas retourner au travail s’ils n’ont pas reçu le vaccin Covid-19.

« En Colombie-Britannique, des milliers de médecins, d’infirmières et d’autres travailleurs de la santé ne peuvent toujours pas reprendre le travail parce qu’ils n’ont pas reçu le vaccin Covid en 2021 », a écrit le président du Centre de justice pour les libertés constitutionnelles, John Carpay, dans un article d’opinion publié le 14 mars.

Une ordonnance datée du 5 octobre 2023 et émanant de la responsable provinciale de la santé de la Colombie-Britannique, Bonnie Henry, stipule que le personnel de santé ne doit pas travailler à moins d’être vacciné et de fournir la preuve de la vaccination, ou d’avoir bénéficié d’une exemption.

« Un employeur ne doit pas permettre à un membre du personnel qui n’est pas en conformité avec la section 1 de travailler », a écrit Mme Henry. « Un membre du personnel qui n’est pas en conformité avec l’article 1 ne doit pas travailler. »

L’ordonnance ne comporte pas de date d’expiration.

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