L’aéroport d’Orly se met en sommeil, sonné par la crise du virus du PCC

Par Epoch Times avec AFP
31 mars 2020 02:00 Mis à jour: 2 avril 2020 19:17

L’aéroport du sud de Paris a fermé ses portes pour une durée indéterminée et n’accueillera plus que les vols d’État, les vols sanitaires et les déroutements d’urgence.

Orly, l’aéroport centenaire du sud de Paris, a accueilli mardi 31 mars ses tout derniers vols commerciaux avant de se mettre en sommeil, frappé de plein fouet par l’effondrement du trafic aérien, en chute libre depuis l’émergence du virus du PCC.

Mardi à 23H59, l’aéroport a fermé ses portes et la poignée de compagnies qui y opéraient encore – quatre sur plus d’une centaine – sera transférée sur Paris-Charles-de-Gaulle (CDG), lui-même lourdement affecté par la crise.

Lundi dernier, seulement 20 mouvements d’avions et un millier de passagers étaient comptabilisés à Orly contre 600 mouvements et 90 000 passagers pour une journée ordinaire. « J’estime qu’à CDG, nous aurons environ 10.000 passagers par jour, alors qu’en temps habituel, nous avons 200 000 passagers par jour », a commenté lundi sur RTL Augustin de Romanet, le PDG de Groupe ADP, le gestionnaire des aéroports parisiens.

Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

« Orly de jour, Orly de nuit »

Il y a un an, Orly, qui existe depuis 1918, inaugurait en grande pompe 80 000 m2 de nouvelles installations destinées à accueillir l’essor sans cesse croissant du trafic aérien, avec des perspectives de doublement du trafic en 20 ans au plan mondial. Désormais, pour une durée indéterminée, le centenaire, qui a accueilli 32 millions de passagers en 2019, ne verra plus passer que les vols d’État, les vols sanitaires et les déroutements d’urgence. La tour de contrôle restera tout de même active.

« Orly de jour, aura le même fonctionnement qu’avait Orly de nuit » pendant la période de couvre-feu de 23H30 à 06H00, a expliqué Michel Mandelle, responsable de l’exploitation des aires aéronautiques d’Orly.

Contrastant avec le ballet incessant d’avions sur les pistes il y a encore quelques semaines, un peu plus de 80 avions sont désormais immobilisés sur les aires de stockage, une voie de circulation, une zone de maintenance et une piste en béton.

Côté commerces, plus d’une centaines de boutiques, bars et restaurants ont dû baisser le rideau. La Croix-Rouge a pris en charge les SDF qui avaient élu domicile à l’aéroport.

Pour Thomas Juin, le président de l’Union des aéroports français (UAF), en l’absence de recettes, les aéroports sont aujourd’hui « en mode protection » avec une réduction au maximum de toutes les charges.

Avec les restrictions de déplacement visant à limiter la propagation du virus du PCC partout dans le monde, le trafic aérien en Europe a baissé de près de 80%, selon des chiffres communiqués la semaine dernière par l’Association internationale du transport aérien (Iata). Air France, principal client d’Aéroports de Paris, ne propose plus que 10% de son offre habituelle.

Pour la plupart des plateformes, le trafic se résume actuellement à des vols de rapatriement et des vols sanitaires.

 

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