Un père condamné à 16 ans de réclusion pour viols et agressions sexuelles sur 13 enfants

Par Epoch Times avec AFP
14 février 2020 19:57 Mis à jour: 15 février 2020 10:58

Parmi les enfants, ses propres fils, aujourd’hui âgés de 9 ans et 12 ans et des camarades de leur classe.

Un père de famille de 40 ans a été condamné vendredi soir à Valence (Drôme) à 16 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises de la Drôme pour viols et agressions sexuelles sur 13 enfants dont ses propres fils entre 2006 et 2017.

« On n’apaise pas la colère »

Plus tôt, l’avocat général, Jean-Claude Oderzo, avait requis à l’encontre de l’accusé, un technicien en informatique, 20 ans d’emprisonnement qui est le maximum légal encouru.

« Pour les familles, ce n’est jamais suffisant. On n’apaise pas la colère », a déclaré un des six avocats des parties civiles, Me Guillaume Reininger, à l’issue d’un procès qui s’est tenu à huis clos durant cinq jours en présence de « familles fracturées » par l’affaire. Certaines ont quitté le palais de justice en pleurs, à la fois éprouvées par le procès et soulagées de sa fin.

Découverte de vidéos  par les gendarmes

Parmi les 13 victimes recensées, plus de la moitié ont témoigné à l’audience qui a été qualifiée de « lourde » par Me Reininger. Certaines d’entre elles sont aujourd’hui majeures et d’autres toujours mineures.

Entre 2006 et début 2017, à Montélimar (Drôme), elles ont subi des actes de pédocriminalité de la part de l’accusé au domicile de ce dernier à Montélimar. Parmi les enfants, ses propres fils, aujourd’hui âgés de 9 ans et 12 ans, et des camarades de leur classe. Quand les faits ont été découverts en janvier 2017, les gendarmes avaient retrouvé des vidéos qu’il avait lui-même filmées.

« Sanction d’apaisement »

« Nos arguments concernant la personnalité et la fragilité de l’accusé ont été entendus », ont pour leur part indiqué les avocats de la défense, Me Isabelle Ceyte et Me Ivan Flaud, évoquant une « sanction d’apaisement ».

La condamnation du quadragénaire a été assortie du retrait de son autorité parentale et d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Il devra en outre respecter une obligation de suivi socio-judiciaire pendant 8 ans dès sa sortie de prison.

À l’issue du procès, l’homme a été reconduit au centre pénitentiaire de Valence, où il est détenu depuis sa mise en examen le 16 janvier 2017.

 

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