Plusieurs experts chinois en virologie décèdent

Par Pinnacle View Team
27 janvier 2024 20:29 Mis à jour: 29 janvier 2024 14:40

Les rapports faisant état de morts subites après administration de vaccins chinois abondent.

Li Jun, un producteur de télévision indépendant, a déclaré dans l’émission Pinnacle View d’Epoch Times que le vaccin Sinovac avait été critiqué lors de sa mise sur le marché, et que de nombreux cas de mort subite y étaient liés.

M. Li a indiqué qu’un grand nombre d’experts chinois travaillant sur les vaccins sont décédés l’un après l’autre à un âge relativement jeune.

Le 1er octobre 2023, Cao Xiaobin, cadre supérieur à la Sinovac Biotech Co, Ltd, est décédé à l’âge de 45 ans. Le 27 octobre 2023, Wu Zunyou, scientifique en chef du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a trouvé la mort à 60 ans. En octobre 2022, Wu Jianguo, virologue à l’université de Wuhan, est décédé à l’âge de 66 ans. Parmi les autres scientifiques décédés figurent Zhao Zhendong (53 ans), Zeng Bing (52 ans), Liu Bin (37 ans), chercheurs sur les vaccins Covid et Bai Xiaohui (42 ans) chercheur sur les tests d’acide nucléique.

Parmi ces experts figure Zhou Yusen, spécialiste des vaccins à l’Académie des sciences médicales militaires, l’un des premiers à solliciter un brevet pour un vaccin après l’épidémie de Covid-19, mais qui est décédé subitement quelques mois plus tard.

Le fabricant chinois de vaccins Sinovac a annoncé au mois de janvier qu’il avait cessé de produire des vaccins.

En 2022, une enquête menée à Hong Kong a révélé que sur les 1300 personnes décédées et vaccinées, 87% avaient recouru aux vaccins Sinovac.

En août 2021, Li Boyi, une jeune fille de 12 ans de la province du Henan, a développé une forte fièvre deux jours après avoir reçu le vaccin Sinovac et est décédée peu après. Sa mère, qui cherchait à obtenir justice pour la mort de la jeune fille, a été arrêtée et battue par les autorités chargées de la sécurité publique.

Le 11 janvier, Jiang Yong (pseudonyme), un habitant de la ville de Nantong, dans la province de Jiangsu, a déclaré à l’édition chinoise d’Epoch Times qu’au cours des deux dernières années, plus d’une douzaine de membres de sa famille et d’amis sont décédés subitement après avoir été vaccinés.

Alors que certains experts chinois affirment que le vaccin Sinovac a été développé à l’origine pour les virus d’origine et qu’il n’est plus efficace depuis les mutations de ces virus, Heng He, analyste de la Chine et expert en biotechnologie, est d’un avis différent.

« Si le vaccin Sinovac s’était avéré efficace, compte tenu de la vitesse de développement initiale, l’entreprise aurait pu continuer à mettre au point des vaccins contre les virus mutants, sans pour autant arrêter la production », a-t-il déclaré à Pinnacle View.

« En tant que vaccin bénéficiant d’une expérience aussi mûre et d’un marché aussi vaste, il est difficile d’attribuer l’arrêt soudain à une mutation », a-t-il souligné, ajoutant que la principale raison tient sans doute à la qualité du vaccin.

Le spécialiste de la Chine a expliqué que lorsque le vaccin Sinovac a été mis sur le marché, le Parti communiste chinois (PCC) l’a utilisé comme moyen diplomatique pour « se faire des amis ».

« Aujourd’hui, les autorités recommandent fortement d’utiliser d’autres types de vaccins de qualité », a-t-il déclaré. « La qualité de ce vaccin inactivé, dont le gouvernement s’est vanté pendant si longtemps, est donc factice. À moins qu’ils n’admettent que la qualité de ce type de vaccin est intrinsèquement mauvaise ou que quelque chose s’est mal passé dans le processus de production, il est très difficile de l’expliquer. »

Les vrais vaccins plus dangereux que les faux

Guo Jun, directrice de l’agence de Hong Kong pour Epoch Times, a confirmé la mauvaise qualité des vaccins fabriqués en Chine en relatant l’expérience d’une de ses amies de Hong Kong qui a été vaccinée à midi et qui est décédée dans l’après-midi.

« Les détails relatifs à ces cas sont consultables à Hong Kong, car les autorités de Hong Kong ont toujours eu pour règle de divulguer ce type d’informations, contrairement au PCC qui ne révèle quasiment aucune information sur les effets secondaires des deux vaccins, Sinovac et Sinopharm », a-t-elle souligné.

Mme Guo a également fait référence à ses amis de Chine qui ont développé la tuberculose après avoir été vaccinés.

« Un de mes amis de Chine m’a dit préférer un faux vaccin, constitué d’eau distillée, au soi-disant vrai vaccin chinois, qui a des effets secondaires toxiques, voire mortels. »

Des personnes attendent leur dose de vaccin Covid-19 de Sinovac dans un centre de vaccination communautaire à Hong Kong, Chine, le 26 février 2021 à Hong Kong, Chine. (Photo de Billy H.C. Kwok/Getty Images)

Mme Guo a ensuite expliqué que de nombreux membres du personnel médical en Chine ne sont pas vaccinés.

« Beaucoup de mes amis médecins ne sont absolument pas disposés à se faire vacciner », a-t-elle souligné. « C’est particulièrement vrai pour les professionnels qui ont fait des recherches sur les vaccins. »

« D’après ce que nous avons appris, les hauts fonctionnaires du PCC, notamment ceux qui se situent au-dessus du niveau infranational, ne se font pas vacciner, ni localement ni à l’étranger. »

« Selon certains experts médicaux, la raison pour laquelle les dirigeants du PCC ont mis en œuvre cette politique stricte du ‘zéro Covid’ est qu’ils n’ont pas été vaccinés et ne pouvaient pas entrer en contact avec l’environnement dans lequel le virus existait. »

Lors d’une récente réunion de la Commission centrale d’inspection des mesures de discipline, Xi Jinping, le leader du PCC, a proposé que les produits pharmaceutiques fassent partie des cinq domaines clés pour la lutte contre la corruption en 2024.

« Au cours des quatre dernières années où a sévi la pandémie de Covid-19, toutes les industries chinoises se sont trouvées dans une situation désespérée. Seule l’industrie pharmaceutique a fait fortune, notamment les vaccins, les tests d’acide nucléique, les produits de désinfection et les dispositifs médicaux comme les appareils respiratoires et les masques », a expliqué Mme Guo.

« Certains les recommandent en tant qu’experts, mais en réalité ils promeuvent les médicaments que leur famille a en portefeuille. Toutes ces choses fermentent au sein du PCC et les réactions sont très vives, si bien que l’industrie pharmaceutique pourrait connaître cette année de grandes difficultés. »

La pandémie annonce un changement de régime

Depuis la fin de l’année 2023, une nouvelle pandémie s’est déclarée en Chine et s’est propagée des enfants aux jeunes et aux personnes d’âge moyen. Les morts subites se sont multipliées dans diverses régions de Chine. Dans certaines grandes villes, dont Pékin, les crématoriums ont fonctionné à plein régime, comme au plus fort de la pandémie de Covid-19.

Pour Heng He, les problèmes que rencontre la Chine tiennent au manque de transparence du régime, de sorte que les citoyens ne disposent pas d’informations exactes et ne savent pas ce qui se passe réellement.

Grippe espagnole 1918 : Des infirmières soignent les victimes de l’épidémie de grippe espagnole en plein air, sous des tentes en toile, lors d’une cure d’air frais à Lawrence, dans le Massachusetts. (Hulton Archive/Getty Images)

« Lors d’une pandémie, il y a forcément un certain type de virus qui prédomine, mais d’autres virus sont également présents… Quel est le pourcentage associé [au virus principal] ? Est-il à la hauteur d’une épidémie ? Plusieurs virus circulent-ils en même temps ? Nous n’en savons rien », a-t-il affirmé.

« Le manque de transparence et l’irresponsabilité du régime ont rendu l’ensemble très confus. »

Il a ensuite soulevé la question de « l’origine sociale » des pandémies qui perdurent et a fait référence à la pandémie de 1918.

« Lors de la pandémie de 1918, il y a eu trois vagues de mortalité très élevée, puis, après ces trois vagues, la pandémie s’est soudainement éteinte sans laisser de traces », a-t-il expliqué. « Contrairement à la pandémie en cours, laquelle n’a pas commencé avec un taux de mortalité aussi élevé, mais qui dure depuis longtemps et ne semble pas près de disparaître. »

« Dans l’histoire de l’humanité, une telle pandémie se termine souvent après un changement de dynastie. La grippe espagnole a pris fin avec la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, la maladie a disparu. »

Cet argument fait écho à un éditorial d’Epoch Times de janvier 2023 intitulé « Editorial: La réalité de la pandémie en Chine et la disparition du PCC » (La réalité sur la pandémie chinoise et la fin du PCC).

« L’histoire nous en a déjà donné des exemples. Dans la Rome antique, la persécution des chrétiens a provoqué 4 fléaux, et le puissant Empire romain a décliné et a fini par disparaître. Quant à la Chine, des changements de dynastie ont souvent eu lieu lorsque la cour sombrait dans la corruption et que la moralité se dégradait, entraînant souvent des épidémies », peut-on lire dans l’éditorial.

« En fin de compte, le meilleur remède à ce fléau est de rejeter le PCC. »

« Nous espérons que chacun pourra survivre à cette catastrophe et contribuer à l’avènement de lendemains meilleurs. »

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