La fraude fait partie intégrante de la vie. Certaines personnes chercheront toujours à obtenir des avantages illégitimes en se présentant comme ce qu’elles ne sont pas ou en promettant de faire quelque chose qu’elles n’ont pas l’intention de faire. Des fraudeurs existent dans tous les domaines de la vie : les financiers, les médecins, les enseignants, les mécaniciens, les plombiers, les jeunes mariés, etc. Il est donc surprenant de se faire dire qu’il existerait un domaine où la fraude n’existe pas.
Selon les militants du transgenrisme, si un homme affirme être une femme, il faut absolument le croire – dans tous les cas, sans exception. Soyons clairs sur ce que cela signifie. Même si nous devions tout accepter de la thèse transgenre, selon laquelle les hommes peuvent devenir des femmes s’ils croient sincèrement l’être, il ne s’ensuit pas que chaque revendication transgenre doive être considérée comme authentique. Décider en principe, sans examiner au cas par cas, qu’aucune revendication transgenre ne peut être mise en doute, ferait du transgendérisme un phénomène unique dans les affaires humaines. Il est permis de tout remettre en question – sauf cela.
Pourquoi ? Est-ce parce qu’il n’est pas possible d’obtenir des avantages illégitimes en prétendant être transgenre ? Manifestement, ce n’est pas le cas. Les criminels de sexe masculin auront une vie beaucoup plus facile dans une prison pour femmes. Les athlètes masculins médiocres tireront un grand profit de prétendre être une femme et pouvoir devenir des athlètes de classe mondiale du jour au lendemain. Les prédateurs sexuels gagnent à avoir accès à des endroits où les femmes se sentent en sécurité, tels les vestiaires. Dans tous ces cas, de puissants facteurs peuvent motiver la fraude, signifiant qu’il y aura fraude.
Existe-t-il des preuves irréfutables de fraude dans certaines demandes relatives aux transgenres ? Il faudrait être aveugle pour ne pas le penser. Des criminels biologiquement masculins ont eu accès à des prisons pour femmes et ont rendu des prisonnières enceintes – il s’agit là d’un comportement prédateur hétérosexuel masculin, et non féminin. Certains hommes qui ont eu accès à des vestiaires pour femmes en prétendant en être une sont restés assis sur un banc à reluquer les femmes qui se déshabillaient. Là encore, il s’agit d’un comportement prédateur d’homme et non de femme. Et lorsque des hommes biologiques exploitent l’avantage de la force de leur corps masculin pour vaincre facilement des athlètes féminines, ils ne semblent pas faire preuve d’une quelconque compassion à leur égard – ils ressemblent davantage à des brutes qui exploitent leur force masculine pour remporter des victoires athlétiques qu’ils n’auraient jamais obtenu en tant qu’hommes.
Pourquoi le lobby transgenre insiste-t-il tant pour considérer chaque affirmation d’homme transgenre comme sincère ? Pourquoi n’est-il pas permis d’envisager la possibilité d’une fraude, même lorsqu’elle est manifestement évidente ?
Une piste de réponse pourrait être la suivante. Probablement les militants du transgenrisme savent-ils qu’il est difficile de convaincre le commun des mortels qu’un homme peut devenir une femme simplement s’il s’identifie comme tel. Ils insistent donc sans relâche pour que nous y croyions. Or, sous l’emprise de ce besoin viscéral de nous imposer cette croyance, ils perdent de vue le fait qu’il y a forcément des cas où nous – et eux aussi – ne devrions pas croire. Un public déjà enclin au scepticisme pourrait devenir encore plus sceptique si les défenseurs du transgenrisme sont perçus comme protégeant les fraudeurs.
Lorsque les militants du transgenrisme refusent de reconnaître que certaines revendications transgenres peuvent être frauduleuses, ils offrent de nouvelles opportunités et une couverture aux voyeurs, aux exhibitionnistes, aux tricheurs et aux intimidateurs – le type de personnes qui s’attaque toujours aux jeunes femmes, mais qui bénéficient désormais d’une aide active de la part de ceux-là mêmes qui veulent nous faire croire qu’ils font preuve d’une compassion et d’un discernement uniques.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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