Présidentielle 2022 : grand oral des candidats Les Républicains devant le « parlement » du parti

Par Epoch Times avec AFP
22 novembre 2021 08:05 Mis à jour: 22 novembre 2021 13:33

Les cinq candidats à l’investiture LR pour la présidentielle se sont retrouvés le 20 novembre devant le Conseil national des Républicains, sorte de parlement du parti, pour y défendre leur programme à dix jours du congrès qui désignera leur candidat.

Sur la scène du Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux, Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Eric Ciotti se sont prêtés à une photo de famille avant de présenter leur programme.

S’ils s’étaient déjà succédé aux journées parlementaires de Nîmes début septembre, ce grand oral est « le seul moment où tous les candidats sont réunis pour répondre directement à ceux qui feront leur campagne ensuite », a souligné la numéro 2 du parti, Annie Genevard.

Un exercice « très différent mais tout à fait complémentaire » des débats télévisés, qui ont surtout privilégié le régalien et le pouvoir d’achat jusqu’à présent. « Quel dommage de ne pas parler des questions de santé, de culture, ou d’éducation », a ajouté Mme Genevard à la veille du troisième débat sur Cnews.

Annie Genevard. (Photo : DOMINIQUE FAGET/AFP via Getty Images)

« Électrochoc d’autorité » pour Michel Barnier

« On en parle beaucoup car ce sont les sujets les plus graves », « préalables » à une sécurité retrouvée permettant « d’engager très vite la reconstruction sur les autres sujets » tels que travail, éducation, santé ou retraites, a affirmé Michel Barnier, premier à passer sur le gril.

Ton posé, débit mesuré derrière son pupitre, celui qui promet le « sérieux » et a longtemps été donné comme le favori de ce congrès s’est engagé à tenir un « cap clair » autour de trois grandes priorités : « électrochoc d’autorité », coup d’arrêt à l’immigration et sérieux budgétaire.

Fustigeant une « gestion solitaire du pouvoir, arrogante, parfois méprisante » d’Emmanuel Macron, il a promis de ne faire qu’« un seul mandat » dans un discours truffé de références à Laurent Wauquiez.

Michel Barnier. (Photo : SEBASTIEN SALOM-GOMIS/AFP via Getty Images)

Autorité, territoires et travail pour Xavier Bertrand

Xavier Bertrand, qui lui a succédé sur un mode pugnace et énergique, a fustigé « le fossoyeur » Emmanuel Macron et « les vautours » de l’extrême droite.

Répétant que « le rétablissement de l’autorité est un préalable à une société plus simple, libérée », il a déroulé les trois piliers de son programme : autorité, territoires et travail. « Si je gagne ce congrès, je gagnerai cette élection présidentielle », a assuré Xavier Bertrand, qui devance légèrement ses rivaux dans les sondages.

Xavier Bertrand. (Photo : JOEL SAGET/AFP via Getty Images)

Valérie Pécresse « viscéralement déterminée »

Valérie Pécresse, intervenant après le déjeuner, s’est dite « totalement, entièrement, viscéralement déterminée » dans un discours très critique envers Emmanuel Macron qui a « cramé la caisse » et « fait un hold-up sur nos idées ».

Valérie Pécresse. (Photo : LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images)

« La fin du désordre » pour Philippe Juvin

Philippe Juvin, qui fait figure de petit Poucet dans ce congrès, a plaidé pour la préservation des services publics, la lutte contre les déserts médicaux et « la fin du désordre » notamment migratoire, mais en œuvrant au développement de l’Afrique.

Philippe Juvin. (Photo : PASCAL GUYOT/AFP via Getty Images)

Autorité, identité et liberté pour Eric Ciotti 

Dernier à passer sur scène, Eric Ciotti a lui défendu un « projet de renaissance française » fondé sur « l’autorité, l’identité et la liberté » en droite ligne de François Fillon.

Égrenant ses propositions très droitières « pour que la France reste la France » – impunité zéro, droit du sang, suppression de l’impôt sur les successions… – il a attaqué le « wokisme », le « politiquement correct » et l’écriture inclusive, constitutifs selon lui d’une « nouvelle forme de totalitarisme ».

Eric Ciotti. (Photo : BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images)

 


Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.