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Présidentielle en Équateur: feu vert à la candidature du remplaçant du candidat tué

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Le journaliste et candidat présidentiel du parti Construye, Christian Zurita, donne une conférence de presse dans un hôtel de Guayaquil, en Équateur, le 16 août 2023.

Photo: MARCOS PIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le Conseil national électoral (CNE) de l’Équateur a approuvé mercredi soir à l’unanimité la candidature du journaliste Christian Zurita à l’élection présidentielle de dimanche, en remplacement du centriste Fernando Villavicencio, assassiné la semaine dernière à la fin d’un meeting à Quito.
« À l’unanimité, et sur la base du rapport soumis à notre examen, nous validons la candidature présidentielle » de Christian Zurita, « parrainée par le mouvement Construye », a annoncé la responsable du CNE, Diana Atamaint, sur la plateforme X (anciennement Twitter).

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Le recours du parti socialiste rejeté
Avant de donner son feu vert à la candidature de M. Zurita, 53 ans, le CNE a rejeté un recours déposé par le parti socialiste Revolucion Ciudadana (Révolution citoyenne) de l’ex-président équatorien Rafael Correa (2007-2017) qui s’opposait à la candidature du journaliste.
Révolution citoyenne affirmait que M. Zurita, 53 ans, était membre du parti de centre-droit Renovacion Total (Reto), et que de ce fait il ne pouvait pas se présenter sous l’étiquette du parti centriste Construye à l’élection présidentielle, dont le premier tour se tient dimanche.
M. Zurita a affirmé que la signature figurant sur un document le liant à Reto était fausse. La commission lui a donné raison et a accepté sa demande en « nullité », a précisé Mme Atamaint à la presse.
« L’objection déposée afin de s’opposer à sa nomination a été rejetée, car le candidat n’est affilié ou n’a adhéré à aucune organisation politique. Par conséquent, sa candidature a été approuvée, après vérification du respect des conditions énoncées dans la loi électorale en vigueur. »
Le jour du scrutin, c’est cependant le visage de M. Villavicencio qui figurera sur les bulletins de vote, à la place de M. Zurita, car les bulletins ont déjà été imprimés, a déclaré le CNE.
Le « corréisme tente à nouveau de nous faire taire, confirme sa peur de notre candidature », avait déclaré plus tôt sur X le parti Construye.
Avant d’être abattu, M. Villavicencio arrivait en deuxième position des intentions de vote, avec 12,5%, derrière la candidate du camp de l’ex-président Correa, Luisa Gonzalez (24%), selon le sondage le plus récent de l’institut Cedatos.