Présidentielle : Le Pen fustige Macron, « candidat qui démarre sa campagne avec des blindés »

Par Epoch Times avec AFP
13 février 2022 17:02 Mis à jour: 13 février 2022 19:02

La candidate à la présidentielle Marine Le Pen a fustigé Emmanuel Macron, « le candidat qui démarre sa campagne avec des blindés », en référence à l’interdiction de manifester samedi à Paris pour des opposants au pass vaccinal.

« C’est quand même le candidat qui démarre la campagne avec des blindés », a-t-elle raillé depuis le marché de Menton (Alpes-Maritimes), où elle a effectué une déambulation aux côtés de militants du Rassemblement national.

Des milliers d’opposants au pass vaccinal venus en convois de toute la France sont arrivés à Paris samedi, déterminés à y manifester malgré l’interdiction des autorités et une forte mobilisation policière.

En dépit de l’interdiction de manifester, des convois de voitures, camping-cars et motos ont perturbé la circulation sur la place de l’Étoile et sur les Champs-Élysées, lieux emblématiques de la capitale, au son des klaxons et aux cris de « Liberté », salués par les applaudissements de certains passants.

Près de 7200 policiers et gendarmes avaient été déployés à Paris, selon les autorités, ainsi que des blindés de la gendarmerie, une première depuis les manifestations du mouvement de contestation sociale des « gilets jaunes » né à l’automne 2018. Certains sont d’ailleurs présents dans les convois, aux côtés d’opposants à Emmanuel Macron.

Pour Mme Le Pen, le chef de l’État sortant, qui a indiqué vendredi 11 février à Ouest-France qu’il officialiserait le choix sur sa candidature, un secret de polichinelle, « au moment nécessaire », « termine son mandat comme il l’a commencé », « avec des divisions », selon elle.

Face à « des Français qui ne s’en sortent pas » notamment avec « depuis des semaines, des prix de l’énergie qui augmentent dans des proportions spectaculaires », « quelle est la réponse du gouvernement ? », a interrogé la candidate d’extrême droite face à la presse.

« Rien, zéro ! Le gouvernement ne fait rien et crée les conditions d’un agacement, d’une indignation qui est de plus en plus forte jour après jour », a-t-elle lancé, appelant de ses vœux à « la fin du mandat d’Emmanuel Macron pour enfin retrouver, en même temps, le bon sens et la sérénité ».

 

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