Pierre Cohade, un agriculteur, découvre régulièrement des dépôts sauvages d’ordures sur les chemins qui bordent ses parcelles vers la commune de Riom (Puy-de-Dôme). Une situation qui devient de plus en plus compliquée à gérer.
Ces derniers semaines, Pierre Cohade est exaspéré. Placoplâtres, pneus, meubles défoncés, emballages, canapés, baignoires, portes, la laine de verres… de nombreux déchets en tous genres jonchent les bords de ses parcelles à Riom. En plus d’affecter une partie de ses récoltes, ces déchets gênent également la circulation sur les chemins tout autour des champs.
Une situation d’autant plus énervante qu’une déchetterie se trouve à quelques centaines de mètres de sa parcelle. « Les gens se sont débarrassés de ces ordures pendant la nuit. C’est-à-dire qu’ils ne se sont même pas posé la question de savoir si la déchetterie était ouverte ou fermée », a déclaré Pierre Cohade, selon La Montagne.
#PuydeDome => A Riom, l’exaspération d’un agriculteur face à la multiplication des dépôts d’ordures près de ses champs
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— La Montagne (@lamontagne_fr) June 9, 2020
« En ce moment, on en a toutes les deux semaines. Entre ça, les voitures brûlées en plein champ et les vols de batteries ou de bouteille de gaz pour les effaroucheurs, on en a un peu marre », explique-t-il.
En effet, chaque année, Pierre Cohade est obligé de se démener pour obtenir l’enlèvement de ces dépôts sauvages et est contraint de déposer plusieurs plaintes au commissariat. Cependant, rien ne bouge vraiment.
« Je suis un peu dégoûté. Et j’ai le sentiment que ça ne gêne pas grand monde, à part les paysans. On ne se sent pas considérés. J’aimerais bien que les politiques prennent conscience de ce qu’il se passe hors des centres-villes », dénonce-t-il.
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