Piégés sur le Mont-Blanc, quatre alpinistes coréens et italiens « morts d’épuisement »

Un hélicoptère de la sécurité civile survole le Mont-Blanc du Tacul (Haute Savoie).
Photo: DENIS CHARLET/AFP via Getty Images
Quatre alpinistes coréens et italiens, piégés depuis trois jours par le mauvais temps près du sommet du Mont-Blanc, ont été retrouvés mardi en début d’après-midi « morts d’épuisement », a annoncé à l’AFP la préfecture de Haute-Savoie.
Les secouristes, qui ont eu des difficultés pour accéder au site en raison des mauvaises conditions météorologiques, ont « d’abord retrouvé la cordée de deux Coréens et à proximité immédiate les Italiens », selon cette source. Les deux cordées, dont « les familles ont été prévenues », étaient parties « sans guide », a ajouté la préfecture.
Un survol organisé dans la matinée depuis Chamonix pour les localiser avait échoué, bloqué par une barrière de nuages. Des secouristes italiens y sont ensuite allés à pied « mais n’ont rien vu », selon le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix.
Finalement, « c’est l’hélicoptère du PGHM d’Annecy qui a pu se poser et les a trouvés vers 13h30 à 100-200 mètres du sommet. Les corps ont été redescendus », ont ajouté ces gendarmes.
« Trois cordées en perdition » samedi
Samedi en fin d’après-midi, le PGHM avait été alerté pour « trois cordées en perdition non loin du sommet du Mont Blanc dans des conditions météorologiques très dégradées ». Une cordée composée de deux Coréens avait pu être évacuée dimanche matin, avec le soutien d’importants moyens, à 4100 m d’altitude, non loin du col de la Brenva. Mais la dégradation des conditions météorologiques n’avait pas permis depuis d’intervenir pour les deux autres cordées. Le parquet de Bonneville est chargé de l’enquête, selon la préfecture.
Un responsable du commandement du PGHM avait précisé au quotidien régional Le Dauphiné Libéré qu’il avait été possible de « localiser et échanger brièvement au téléphone avec les deux Italiens qui se trouvaient en face nord du mont Blanc à 4600 mètres d’altitude », avant que la conversation ne soit interrompue. Le parquet de Bonneville est en charge de l’enquête, selon la préfecture.

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