Ramassage scolaire en calèche à Rouen: des antispécistes lancent une pétition qui a déjà récolté plus de 34.000 signatures
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Photo: Pxhere/CCO Domaine Public
Le projet de ramassage scolaire en calèche à Rouen, dont la mise en place est prévue à la rentrée de septembre 2020, s’attire les foudres des antispécistes. Un couple habitant la ville voisine de Sotteville a mis en ligne une pétition pour faire arrêter cette initiative, pétition qui a déjà recueilli plus de 34 000 signatures.
L’idée choisie par la Ville de Rouen lors d’un appel à projets avait été très bien accueillie de la part de la population lors d’un vote en ligne. Pourtant, pour un couple d’antispécistes convaincus, le paramètre du bien-être animal « fait cruellement défaut », peut-on lire dans le texte de la pétition qu’ils ont lancée.
Pour Manu Tritz et sa compagne Stessy, peu importe que le parcours de l’Équibus ne soit que d’une durée d’une vingtaine de minutes, que la calèche soit légère et équipée d’une assistance électrique ni que les chevaux soient « hébergés dans d’excellentes conditions », selon Jean-Michel Bérégovoy, l’élu écologiste qui a présenté le projet au conseil municipal, qui s’est exprimé auprès du Parisien.
Le couple croit fermement que « mettre ces animaux sur le bitume pour les obliger à fournir un effort au milieu des gaz d’échappement revient à nier leurs besoins fondamentaux et à mettre en péril leur santé mentale et physique ».
« Nous voulions voir si nous étions les seuls à être choqués par ce projet. Nous avons été très surpris, car nous espérions au maximum 1 000 à 2 000 signataires. Nous sommes largement au-dessus de ce chiffre, et cela montre bien que c’est une question prégnante », a expliqué Manu Trizt à Actu.fr.
M. Bérégovoy, de son côté, pense qu’il s’agit d’une action menée par des antispécistes. « Nous avons consulté la liste des personnes qui ont signé cette pétition. En réalité, peu de Rouennais, et même peu de Français ont signé cette pétition. Les auteurs ont affiché la photo d’un cheval mort en Amérique alors que nous, nous travaillons avec l’association écologique Cheval en Seine, reconnue dans toute la Région pour respecter les animaux. S’il y avait 16 000 Rouennais signataires, là ça aurait posé question. »
L’article écrit par Epoch Times sur le sujet le 26 décembre avait suscité un grand engouement de la part de nos lecteurs, atteignant plus d’un demi-million de personnes sur Facebook. Les statistiques du réseau social montrent qu’environ 30 000 personnes ont attribué un « j’aime » ou un « j’adore » à l’article, alors que moins de 350 internautes y ont réagi par le bouton « triste » ou « en colère ».
Les commentaires de l’article reflètent également cette tendance. « Très bonne initiative. Les chevaux sont bien traités, les enfants sont très contents, les voitures roulent moins vite, car priorité aux chevaux. Le crottin est ramassé pour le compost : que du positif », écrit une de nos lectrices.
Certains internautes se préoccupent du bien-être des chevaux : « Oui pour l’écologie et la pollution, mais triste pour les pauvres chevaux », écrit l’un d’entre eux.
« Cela est en place depuis quelques années dans notre région sur Vendargues, les poubelles sont aussi ramassées par les chevaux et [ils sont] bien traités, c’est du pur bonheur ! », témoigne une autre internaute.
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