Deux syndicats de police appellent à poursuivre la mobilisation contre la réforme des retraites

Par Epoch Times avec AFP
6 décembre 2019 11:54 Mis à jour: 6 décembre 2019 15:44

Alliance et Unsa Police ont appelé vendredi leurs troupes « à continuer le service minimum » et « à se tenir prêts à toutes autres actions » pour défendre leur régime spécifique de retraite.

Dans un communiqué commun, les deux syndicats dénoncent « les attaques en règle menées par le gouvernement » avec le projet de réforme des retraites. « Les déclarations d’amour du ministre ne suffisent plus, les policiers veulent des preuves », écrivent-ils.

Ils estiment que « quelque soit son lieu d’affectation, le policier est confronté à un malaise encore inégalé, à des conditions de travail déplorables, à une remise en cause quasi systématique de son action, à des agressions verbales et physiques en constante augmentation ». Et de prévenir qu’ils « mettront tout en œuvre pour que l’État abandonne, en premier lieu, ses velléités de piétiner notre statut ».

« Statut spécial »

Actuellement les policiers bénéficient d’un « statut spécial » qui leur permet un départ à la retraite anticipé ou des bonifications ou majorations pour la retraite.

La bonification dite « du cinquième » « quinquennal » leur offre ainsi une annuité (quatre trimestres) de cotisation tous les cinq ans. Elle est plafonnée à cinq annuités et, pour y être éligible, le fonctionnaire doit avoir exercé 27 ans.

Jeudi, des policiers ont manifesté leur mécontentement avec notamment des actions de fermeture symbolique de commissariats, une grève des PV et du zèle lors des contrôles dans les aéroports.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.