Sarthe : jugé pour menaces de mort envers un agent SNCF, un Malgache déclare sa flamme au procureur de la République

Par Paul Tourège
20 janvier 2020 13:34 Mis à jour: 20 janvier 2020 13:34

Pendant son procès devant le tribunal correctionnel de Nantes, l’accusé d’origine malgache a tenu des propos pour le moins singuliers.

Les faits remontent au 6 novembre 2019. Un individu d’origine malgache voyageant dans un train entre Le Mans et Nantes est contrôlé par un agent de la SNCF. Dépourvu de billets, il menace le contrôleur de « lui planter un couteau dans le bide ».

Jugé le lundi 15 janvier 2020 par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) pour menaces de mort, le prévenu a tenu des propos pour le moins singuliers pendant son procès.

Avant l’arrivée des juges dans la salle, il a par exemple chanté à tue-tête Une souris verte avant d’entonner La Marseillaise et de se frapper énergiquement le crâne pendant la plaidoirie de son avocate, rapportent les journalistes du journal local Les Nouvelles – L’Écho fléchois.

Au cours de l’audience, il n’hésitera pas non plus à déclarer sa flamme au procureur de la République, une femme qu’il qualifiera de « très belle » et de « magnifique ».

Un peu plus tôt, il avait demandé à un homme présent dans la salle d’audience si celui-ci avait « une sœur majeure », expliquant vouloir lui faire « des triplés ».

L’accusé, qui avait fait l’objet d’une hospitalisation d’office après les faits qui lui sont reprochés, a également expliqué travailler pour l’équipementier automobile Valéo avant d’affirmer qu’il avait pour « collègues » les gendarmes de Tiercé, dans le Maine-et-Loire.

Il en appellera aussi à un « adjudant-chef de La Flèche », assurant qu’il était « le seul qui pouvait le sauver ».

Prison ferme pour l’accusé

Face aux propos incohérents du prévenu, le procureur de la République demandera au tribunal de le condamner à un an de prison ferme, s’appuyant notamment sur les conclusions d’un psychiatre qui avait détecté « une véritable dangerosité psychiatrique » chez l’accusé.

Interrogé sur ses précédents séjours en hôpital psychiatrique, le suspect déclarera : « J’ai été trop piqué avec des injections derrière le cul. »

Il a finalement été condamné à une peine de six mois de prison ferme avec maintien en détention. La révocation d’un sursis de trois mois auquel l’accusé avait été condamné par le tribunal correctionnel d’Angers le 20 mars 2018 a également été prononcée.

Il devra aussi payer une amende de 150 euros au Trésor Public pour ses « outrages ».

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