REIMS — Pour cette saison 2024, la capitale du sacre des rois de France recevait pour la première fois le meilleur de la danse et de la musique classique chinoise : Shen Yun s’est produit dans le nouveau complexe événementiel de Reims Arena.
Boguslaw Kapkowski est un professeur à la retraite. Avec Shen Yun, « toutes les attentes sont réunies », a-t-il affirmé, encourageant « les gens à venir le voir, quel que soit leur âge ». En effet, pour le professeur, le spectacle est « bien pour tout le monde parce que c’est suffisamment ludique pour les jeunes. C’est très coloré. C’est distrayant pour les personnes adultes, mais en plus, il y a de la profondeur et on l’a bien vu lors du chant du ténor. »
De confession catholique, le professeur originaire de Pologne s’est dit touché par la spiritualité ressentie à travers les différents tableaux dansés de Shen Yun. « De la façon dont c’est présenté, on ne peut que réfléchir un peu à notre existence, puis à ce que nos ancêtres ont fait », a-t-il confié, précisant avoir également pu apprécier les valeurs transmises dans les histoires contées. M. Kapkowski explique ainsi que même sur les tableaux dépeignant des scènes qualifiables de violentes, « c’est toujours ensuite compensé par de la compassion, par de la gentillesse, par de la bonté. »
En effet, pour ce professeur, la transmission de ces valeurs est « primordial ». « Vous voyez bien ce qui se passe dans le monde, c’est quelque chose d’atroce. On dirait que l’être humain a du mal à apprendre et à évoluer », estime le professeur, rendant ainsi hommage au spectacle qui « permet de voir que c’est possible et également d’apprécier ces choses. »
Yves et Monique Le Goff, lui, économiste en construction et elle, enseignante, tous deux retraités, ont apprécié « la mise en scène » et notamment « l’interaction avec tous les effets numériques » a précisé Mme Le Goff.
Yves Le Goff a été heureux de retrouver « de vrais danseurs » qui permettent de revenir à une forme d’art connectée au divin. « Quand on regarde les tableaux et les explications qui sont données, on touche vraiment, de par les tableaux et les mouvements des danseuses surtout, au divin. Et le divin, quel que soit le lieu ! »
« Aujourd’hui, on est beaucoup trop détaché de tout ça, a-t-il regretté. Il faudrait qu’on revienne un petit peu à ça. »
Pour le couple, Shen Yun permet justement d’aborder « une réflexion sur ce qu’il se passe aujourd’hui… Ce qu’il présente, ça fait réfléchir, est-ce qu’on doit continuer comme ça ou au contraire on doit faire un petit peu marche arrière, revenir au divin? » Monique Le Goff précise que cette réflexion doit inclure « le divin et aussi la nature! On est beaucoup trop matérialiste maintenant! »
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
