Régime chinois: un taux élevé de «suicides» des manifestants de Hong Kong a été signalé – les décès ressemblent davantage à des meurtres

Par Yuan Bin
18 octobre 2019 17:08 Mis à jour: 20 novembre 2019 14:01

Depuis le début des manifestations en faveur de la démocratie à Hong Kong, le nombre de cas de suicide signalés dans la ville a grimpé en flèche. Le nombre total a dépassé la centaine, ce qui constitue un record sans précédent.

En outre, de nombreuses victimes sont de jeunes manifestants et les détails de leur décès ressemblent beaucoup à ceux d’un meurtre.

Un autre citoyen de Hong Kong se serait suicidé la semaine dernière.

Le 10 octobre vers 18 heures, un homme est tombé d’un gratte-ciel dans la région de Sha Tin à Hong Kong. Alors qu’il tombait, un de ses pieds s’est détaché de son corps. Lorsque l’ambulance est arrivée, le personnel médical a confirmé qu’il était déjà mort avant la chute.

La police a ensuite annoncé que l’homme, du nom de famille Lin, 31 ans, n’avait pas laissé de lettre de suicide. La police a indiqué que ses antécédents médicaux montraient qu’il souffrait de troubles de l’humeur, ce qui pourrait expliquer sa motivation à se suicider.

Cependant, les internautes ont soulevé cinq points alarmants à partir de photos prises sur place.

D’abord, il n’y avait pas de taches de sang évidentes sur le sol.

Deuxièmement, on aurait dû s’attendre à beaucoup de saignements si son pied s’était détaché de sa jambe pendant la chute, mais il n’y avait pas de sang qui coulait du corps de l’homme.

Troisièmement, son corps était raide et, d’après les mouvements de ses mains et de ses bras durant la chute, les internautes soupçonnent que ses bras avaient été attachés ou menottés lorsqu’il était toujours vivant.

Quatrièmement, la tête de l’homme aurait frappé le sol en premier, mais aucune matière cérébrale n’a suinté de sa tête.

Cinquièmement, il y avait déjà une décoloration post-mortem de couleur violet sur le dos de son corps, et sa dépouille était devenue en partie pâle et en partie bleu-violet, indice que l’homme était mort depuis au moins deux jours avant le suicide présumé.

Le taux de suicide à Hong Kong monte en flèche depuis les manifestations

Selon divers rapports des médias, depuis le début des manifestations en juin, le nombre de cas de suicide signalés a grimpé en flèche. Dans les deux mois qui ont suivi le 12 juin, le nombre de cas de suicide signalés était d’environ 10 personnes par période de dix jours. Puis, du 21 au 31 août, le nombre est soudainement passé à 18. Et dans les dix jours qui ont suivi, le nombre est passé à 49. Jusqu’à présent, le nombre total de victimes a dépassé la centaine, et beaucoup d’entre elles étaient de jeunes manifestants, selon divers rapports des médias. Inutile de faire valoir que c’est extrêmement anormal, puisque c’est évident.

Tout d’abord, le fait d’avoir plus de 100 cas de suicide en quelques mois seulement est sans précédent dans l’histoire de Hong Kong. Ces soi-disant cas de suicide ont eu lieu, dit-on, soit par saut d’un gratte-ciel, soit par noyade. Un opérateur de navires pompiers a écrit dans un post dans les médias sociaux que depuis son travail de plus d’une décennie sur des navires pompiers, le nombre de cadavres qu’il a récupérés au cours des derniers mois est aussi élevé que le nombre total des dix dernières années.

En outre, il y a beaucoup de détails suspects dans ces cas de suicide, comme l’ont rapporté divers médias. Par exemple, plusieurs victimes tombées de grands immeubles n’ont pas saigné mais ont montré des blessures antérieures sur leurs dépouilles. Une victime d’une soi-disant « noyade » a été retrouvée les mains liées ensemble.

Une autre victime dont le corps a été retrouvé flottant dans la baie de l’autre côté de Tsuen Wan avait la bouche couverte de ruban adhésif, et il semblait qu’il n’était pas mort noyé car son corps n’était pas gonflé. Dans un autre cas horrifiant, une femme nue est tombée d’un grand bâtiment et il semblait que son corps avait déjà été coupé à la taille.

Beaucoup estiment que ces personnes ont été assassinées avant d’être jetées dans une rivière ou d’être jetées du haut d’un immeuble. De surcroît et en premier lieu, le nombre de cas de suicide inhabituels a augmenté considérablement après que la police a fait une descente à la station de Prince Edward le 31 août.

La police anti-émeute a pris d’assaut les trains MTR (Mass Transit Railway) à la gare Prince Edward et procédé à de nombreuses arrestations cette nuit-là. Des témoins affirment que la police a agressé les passagers sans discernement, les poursuivant et les frappant avec des matraques sur le quai et utilisant du gaz poivré à l’intérieur des voitures de train. Plusieurs personnes ont été frappées à la tête et ont saigné abondamment.

De nombreux manifestants ont été portés disparus après l’incident. Mme Leung, responsable du district de Kwun Tong, a partagé sur les médias sociaux qu’un employé travaillant dans un service funéraire a révélé que la police avait causé au moins six décès à la gare. Le service funéraire s’est occupé de ces six cadavres, et les employés ont découvert que tous les morts s’étaient fait rompre le cou. Apparemment, la police leur avait tordu le cou de force à 90 degrés par derrière pour causer la mort.

En d’autres termes, on croit généralement que sur plus de 100 cas de suicide, seuls quelques individus se sont vraiment suicidés, alors que la majorité étaient des meurtres déguisés en suicides.

Les forces paramilitaires chinoises intégrées à la police de Hong Kong

Alors que le monde entier exprimait son indignation face à l’utilisation croissante de la violence policière contre les manifestants étudiants de Hong Kong, l’organisation IA a fourni des informations précieuses pour aider à expliquer les suicides suspects dans un article intitulé Artificial Intelligence with Facial Recognition Hunts Hong Kong Youth for Capture, Rape & So Called Suicide (L’intelligence artificielle de par un système de reconnaissance faciale traque les jeunes pour la saisie, le viol et le soi-disant suicide).

Les auteurs de l’article ont appris des services de renseignement que le régime chinois a implanté ses forces paramilitaires dans les services de police de Hong Kong.

Selon l’article, le régime utilise la reconnaissance faciale et la technologie de l’IA pour localiser les manifestants étudiants. Il affirme que de nombreux membres féminins parmi les étudiants manifestants ont subi des viols collectifs par la police de Hong Kong, qui est en fait la police et le personnel de sécurité chinois continentaux envoyés et approuvés par le gouvernement de Hong Kong.

Il souligne en outre que parmi les récents cas de décès déclarés comme suicides, « certaines des femmes sont simplement victimes de viol pour effrayer la masse des étudiants ». Les victimes qui auraient sauté d’un immeuble ont été « forcées ou jetées ».

L’article précise également que ces tactiques sont largement utilisées en Chine lorsque le régime vise à traquer et à persécuter les militants pour la démocratie, les pratiquants du Falun Dafa, les chrétiens, les Tibétains, les Ouïghours et autres.

« Les personnes saisies sont envoyées dans des commissariats de police, des centres de détention, des camps de rééducation et des camps de concentration. Le régime socialiste chinois déclare presque toujours qu’il s’agit de suicides. Ils sont soumis à la torture, au viol et au trafic d’organes, ce qui mène à leur assassinat« , peut-on lire dans l’article.

Il y a trente ans, le monde a été témoin de la brutalité du Parti communiste chinois lorsque des soldats chinois ont ouvert le feu sur des manifestants étudiants pro-démocratie sur la place Tiananmen. Dans les manifestations pro-démocratie en cours à Hong Kong, le régime chinois n’ose pas déployer ouvertement ses troupes. Cependant, il a ordonné à la police armée continentale de frapper durement les manifestants de Hong Kong et commet des meurtres insidieux en les qualifiant de suicides.

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