Il est temps de rejeter en bloc le marxisme sous ses formes modernes

Par Eric Abetz
21 juillet 2023 17:04 Mis à jour: 21 juillet 2023 17:23

L’idéologie marxiste, partout où elle a été pratiquée par les gouvernements, a laissé une trace d’oppression et de stagnation économique. Des millions de martyrs pourraient en témoigner, de même que des millions de personnes qui ont succombé à une famine inutile.

Que ce soit en Union soviétique, en Chine, à Cuba, au Viêt Nam, en Corée du Nord ou au Venezuela, aucun de ces pays n’a apporté la liberté et la prospérité économique dont jouit l’Occident.

Il y a une raison à cela.

En étouffant la liberté individuelle, on étouffe en fait la société et le bien-être dans son ensemble, car la société est la somme de tous les individus qui la composent. Il est étonnant de constater à quel point l’acceptation d’une idéologie oppressive rend aveugle.

Lors de son départ à la retraite, le grand orateur qu’était l’ancien président américain Ronald Reagan a remarqué qu’au cours de sa vie il avait vu la naissance et la mort du communisme. Il faisait référence à ce véritable empire du mal, connu sous le nom d’Union soviétique.

On peut comprendre pourquoi Reagan a prononcé ces paroles à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique, effondrement attribuable en grande partie à son leadership et à celui de Margaret Thatcher et du pape Jean-Paul II. Cependant, ces paroles ont été lancées trop tôt et n’ont pas pris en compte les changements tactiques de l’influence marxiste.

Ayant compris que la « révolution des travailleurs » n’aurait jamais lieu au niveau mondial étant donné la situation économique et sociale actuelle des travailleurs, les marxistes ont alors visé les organisations et les institutions publiques – les résultats de leur stratégie sautent aux yeux.

Qu’il s’agisse du système éducatif concentré sur l’endoctrinement plutôt que sur l’analyse critique, de l’influence corrosive du mouvement Black Lives Matter ou des tentatives de destruction de la cellule familiale, on constate l’influence néfaste de l’idéologie marxiste qui a déjà causé tant de mal à des dizaines de millions de personnes dans le monde.

L’émergence du courage politique

Il est donc bienvenu que l’ancien Premier ministre australien Tony Abbott dénonce cette influence néfaste pour ce qu’elle est. Il rappelle à la réalité les dirigeants qui adoptent aveuglément la rhétorique des marxistes en les aidant involontairement à réaliser leur stratégie.

La pénétration évidente du marxisme dans nos institutions – telle qu’elle est exprimée par un bon nombre de nos hommes politiques, PDG d’entreprises ou responsables sportifs – doit être stoppée avant qu’il ne soit trop tard. Ces gens sont devenus les « idiots utiles » des éléments marxistes en recherchant la popularité et l’acceptation dans certains milieux, en se concentrant sur leur propre personne et carrière plutôt que sur leur devoir envers le pays et la société.

Bien que ces derniers temps la progression d’idéologie marxiste semble s’être accélérée dans le cadre de la « longue marche à l’assaut des institutions » – un concept formulé par le fondateur du Parti communiste italien Antonio Gramsci – il n’est jamais trop tard pour empêcher ce mal d’imprégner davantage notre société.

Après l’avoir fait, il faudra revenir aux principes de liberté et aux vertus qui ont été à la base du succès des sociétés occidentales jusqu’à présent.

Le leadership demande de dire les choses telles qu’elles sont. Pour surmonter un problème, il faut d’abord le reconnaître et c’est ce que M. Abbott a fait avec beaucoup de force et de perspicacité.

L’ancien Premier ministre australien Tony Abbott lors d’une conférence de presse au Parlement à Canberra, Australie, le 18 juillet 2014 (Mark Nolan/Getty Images)

Il semble que les nouveaux dirigeants de la Coalition des partis de centre-droit australien soient prêts à faire exactement ce qu’il faut. En particulier, le Parti libéral – le parti politique le plus prospère d’Australie – a clairement énoncé dans ses principes fondateurs qu’il s’opposerait à l’autocratie, qu’elle soit communiste ou fasciste.

Pourtant, nous voyons que de nombreux dirigeants ferment les yeux face aux concepts corrosifs des marxistes déclarés – qui ne cachent même pas que ces concepts font partie de leur stratégie – comme, par exemple, le programme scolaire australien Safe Schools. Ce programme vise la sensibilisation à la diversité sexuelle et de genre et a été fondé par Roz Ward, militante socialiste d’origine britannique qui a déclaré vouloir remplacer le drapeau australien « raciste » par le drapeau rouge tout en ajoutant qu’alors « mon travail sera terminé ».

Remettre en pratique ce qui nous a apporté la prospérité

La menace que l’influence marxiste fait peser sur chaque individu, sur nos institutions sociétales et sur notre bien-être économique doit être combattue en défendant les valeurs intemporelles de la liberté de pensée, d’expression, de religion et de l’esprit de l’individu.

Aujourd’hui, l’État de droit est très souvent ignoré pour faire preuve d’empathie à l’égard d’une victime présumée.

La liste est longue : les vertus et les valeurs qui ont fait de l’Occident l’envie du monde sont rongées de l’intérieur par des forces déterminées à renverser la société qui leur a permis de s’épanouir.

Avec l’appel de M. Abbott concernant la menace du marxisme et l’adoption des vertus de la liberté et de l’égalité réelle, l’Australie pourrait servir d’exemple aux nombreux pays en se réveillant de son sommeil qui a permis aux forces marxistes de gagner du terrain sans le mériter.

Les vertus et les valeurs traditionnelles sont devenues traditionnelles par le simple fait qu’elles nous ont bien servis. L’expérimentation marxiste a dévasté et détruit trop de nos semblables pour être tentée en Occident. Le moment de remettre en pratique nos valeurs traditionnelles est bel et bien venu.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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