Un article du Telegraph, quotidien britannique de renom, paru dimanche 6 novembre, fait état de ce qu’est devenue la France. Passant en revue point par point la politique menée par Emmanuel Macron – un président « qui n’en a que le nom » – le journal britannique parle d’une ambiance « crépusculaire, parfois presque apocalyptique » dans le pays.
The Telegraph livre une analyse cinglante de la France, qui était autrefois « le pays le plus beau, le plus brillant et le plus civilisé de la planète », mais se trouve désormais « pris dans une spirale de déclin apparemment irréversible ». Son peuple a été « trompé » par ses dirigeants, en qui il ne croit plus car si les Français attendaient beaucoup d’Emmanuel Macron en 2017, cette fois, ils « ne prennent plus au sérieux [ses] promesses ».
« Un état perpétuel de panique ou de rage face à l’immigration incontrôlée »
Tout d’abord, le journal britannique rappelle que, selon une enquête réalisée l’année dernière, 61% des Français pensaient alors que la France était « en déclin ». Il s’agissait d’une enquête réalisée par l’Institut CSA pour CNews en septembre 2021, elle révélait en réalité que 62 % des Français considéraient que la France était en déclin. À titre de comparaison, le même sondage a été publié ce jeudi 3 novembre. Il montre qu’actuellement, 7 Français sur 10 estiment que la France est en déclin et se sentent impuissants à l’empêcher.
Toujours d’après le journal britannique, « une grande partie de la France est dans un état perpétuel de panique ou de rage face à l’immigration incontrôlée et à sa propre population musulmane profondément aliénée ». Le chef de l’État français a d’ailleurs admis le 26 octobre dernier lors d’un entretien sur France 2, qu’au moins la moitié de la criminalité à Paris « provient de personnes qui sont étrangères, soit des immigrés clandestins, soit des personnes qui attendent un titre de séjour ». Un constat qui montre « son désespoir », car il l’aurait encore « condamné avec véhémence » un an plus tôt, s’il avait été fait par l’ « un de ses rivaux de la droite », indique le journaliste du Telegraph.
Outre le fait que « l’État français a perdu le contrôle de ses frontières », le journal pointe encore « les monuments hideux des ‘starchitectes’ d’avant-garde », « le vandalisme et la saleté » ainsi que le « terrorisme de bas étage », qui touche aussi bien la capitale que de nombreuses villes du pays.
Un malaise économique « accéléré mais pas causé » par la pandémie et la guerre en Ukraine
Selon le journaliste Daniel Johnson, le déclin de la France « se manifeste de plusieurs façons », le malaise politique étant « sous-tendu par un malaise économique qui a été accéléré, mais pas causé, par les chocs de la pandémie de Covid et de la guerre en Ukraine ».
Quant à l’industrie automobile, elle n’est pas en bonne santé non plus, « avec des ventes en baisse de 17 % par rapport à 2021 », relate le journal britannique. Même chose pour le nucléaire. « L’incapacité à remplacer les infrastructures vieillissantes a laissé plus de la moitié des 56 réacteurs hors service à l’approche du pire hiver de mémoire d’homme », martèle le média. Sans parler de « l’agriculture française [qui] perd également du terrain face à la concurrence étrangère », notamment dans la production bovine.
De plus, « la pression fiscale en France est l’une des plus élevées du monde développé » et « le gouvernement français dépense près de 53% du PIB ». À titre de comparaison, le gouvernement britannique dépense « environ 10 % de moins ». The Telegraph pointe encore un chômage des jeunes « obstinément élevé » en France, « à 15,6 %, contre 9 % en Grande-Bretagne ».
Le wokisme, « une menace mortelle pour la vie de l’esprit partout, mais peut-être surtout en France »
The Telegraph mentionne également un « déclin des écoles françaises à tous les niveaux », la « pourriture » s’étant installée après 1968, elle a depuis « affecté chaque partie du système ». L’éducation est par ailleurs rongée par la propagation « de la politique identitaire woke », avec « son intolérance totalitaire et son philistinisme inné ». À cela s’ajoute son niveau à l’international, qui ne cesse de chuter si l’on se réfère au piètre classement PISA (Program for International Student Assessment).
Sous Macron, dans cette « nation saisie par la politique du désespoir culturel », on a « inversé le Cogito, ergo sum de Descartes. Maintenant, il faut lire : ‘Je ne pense plus, donc je ne suis plus’ », conclut Daniel Johnson.
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