Tirs de mortiers à Annemasse : des policiers pris dans un guet-apens, un homme sous OQTF interpellé

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Photo: Crédit photo GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images
Visés par des tirs de mortiers d’artifice, des policiers ont été victimes d’un guet-apens, dans la nuit du 13 au 14 juillet à Annemasse (Haute-Savoie). Une quinzaine d’individus s’en sont pris à eux. Un seul d’entre eux a pu être interpellé.
Ce 15 juillet vers 01 h 25, les policiers ont reçu deux faux appels pour une intervention dans le quartier Perrier-Livron, à Annemasse, rapporte Valeurs actuelles. Lorsqu’ils sont arrivés sur place, une quinzaine de jeunes les attendaient.
« Ils ne sont pas là pour jouer, ils sont là pour tuer »
Dès l’arrivée des forces de l’ordre, les individus ont tiré des mortiers d’artifice dans la direction des policiers. Ils ont cependant réussi à interpeller l’un d’entre eux, à savoir un homme de nationalité algérienne, faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Sur lui, deux mortiers d’artifice ont été retrouvés. Une enquête a été ouverte afin d’identifier et de localiser les autres auteurs de ce guet-apens.
Bien qu’aucun blessé ne soit à déplorer, ces violences ont été dénoncées par le délégué National nuit Alliance Police Nationale, William Maury. « Ils ne sont pas là pour jouer, ils sont là pour tuer, ils sont là pour brûler du flic ou du pompier », a expliqué ce dernier dans La Matinale sur CNews. Et d’ajouter : « On n’est pas face à des jeunes gens qui veulent jouer à la balle au prisonnier. On est là face à des jeunes, ou des moins jeunes, qui veulent en découdre avec la France, avec ce que représente et ce que symbolise la police nationale, c’est-à-dire toucher l’État français. »
« Environ 150 interpellations sur l’ensemble du territoire, dont 120 en province »
Ce mardi 15 juillet, la porte-parole de la police nationale, Agathe Foucault, a présenté le bilan des festivités du 14 Juillet, comme le rapporte France Info. Indiquant qu’il y a eu « environ 150 interpellations sur l’ensemble du territoire, dont 120 en province », elle a précisé que le bilan est « en cours d’évaluation ». Elle a souligné que ces débordements se sont principalement traduits par des « jets de projectiles, de mortiers d’artifices », mentionnant « des violences urbaines avec des prises à partie de policiers », comme chaque année.
Les forces de l’ordre avaient en amont vérifié « l’application des arrêtés préfectoraux d’interdiction de vente des engins pyrotechniques », ayant eu des consignes « très claires » sur ce point cette année. Agathe Foucault a par ailleurs pointé le fait que l’usage « détourné » de ces engins pyrotechniques obligent maintenant les policiers à « adapter leurs tenues d’intervention ».

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