Un employé coupe le chauffage à ses 40 collègues pour se venger du vol de son sandwich

Par Nathalie Dieul
25 novembre 2023 16:06 Mis à jour: 25 novembre 2023 16:06

Une employé des services généraux d’une entreprise de la région parisienne a eu une réaction un peu exagérée pour se venger de la personne qui a mangé son sandwich. La quarantaine de collèges de son étage en ont fait les frais.

Lorsqu’il a découvert que son sandwich au poulet avait disparu du frigo de la cafeteria vendredi dernier, Miguel n’a pas pu le supporter. D’autant plus qu’il a trouvé des traces du méfait dans la poubelle : l’emballage du pain suédois s’y trouvait, ce qui prouve que quelqu’un l’a bel et bien mangé, rapporte 20 Minutes.

Pour se venger, il a coupé le chauffage de tout l’étage. Une quarantaine de salariés se sont retrouvés à travailler dans le froid, à tel point que certains d’entre eux ont démarré un groupe appelé « on se les gèle » sur la messagerie de l’entreprise.

« Venez avec des gants »

La guerre a continué après le week-end. La condition pour que Miguel remette le chauffage ? Que la personne qui a volé son sandwich se dénonce. En attendant, il faisait bien chaud dans le bureau de cet employé des services généraux.

Sur la messagerie, les échanges allaient bon train. Ils ont été publiés sur les médias sociaux et ont rencontré un certain succès. « Jusqu’à ce que la personne concernée se dénonce, venez avec des gants », a écrit Miguel, qui a décidé de s’occuper de l’éducation de ceux qui en manquent.

« Il n’est plus l’heure de négocier, je ne sens plus mes doigts », répond une employée. « Il fait un froid de canard, mes défenses humanitaires ne répondent pas favorablement à ce type de température », ajoute un dénommé Kamar, sans que l’on sache s’il s’agissait d’humour ou d’une faute.

Contacté par 20 Minutes, Pascal, un autre salarié, se souvient que lorsqu’il y avait eu un vol de nourriture dans le passé, Miguel n’avait rien fait : « On lui avait demandé d’agir, et à l’époque, il avait rigolé. »

Au bout de deux jours et demi de tractations, le thermomètre est enfin revenu à la normale dans les bureaux. Quant à l’ambiance, elle est sans aucune doute restée froide entre Miguel et ses collègues. Il les a d’ailleurs prévenus que la prochaine fois que quelqu’un s’en prendrait à lui, il fermerait les toilettes.

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