Une jument retrouvée mourante et émaciée dans un champ se rétablit contre toute attente, en 6 mois

Par Daksha Devnani
14 octobre 2019 19:28 Mis à jour: 4 février 2020 20:05

Lorsque trois juments émaciées et abandonnées ont été trouvées par la Royal Society of Prevention of Cruelty to Animals dans un champ à Chalfont St. Peter, dans le Buckinghamshire, en Angleterre, en février 2014, il semblait peu probable qu’on puisse les voir survivre.

En fait, l’une d’elles s’est effondrée avant que quelqu’un puisse l’aider et a dû être endormie immédiatement pour mettre fin à ses souffrances. Les deux autres, Polly et Penny, ont été emmenées au Horse Trust pour des soins urgents. Elles ont reçu des soins d’urgence 24 heures sur 24, mais Penny n’a pas réagi aux traitements, et une semaine plus tard, elle a également été endormie pour mettre fin à ses souffrances.

L’équipe vétérinaire a ensuite porté toute son attention sur Polly, une jument de 5 ans à l’époque, qui mourait de faim et pesait environ 316 kg, soit la moitié de son poids normal. Ses côtes étaient saillantes et elle n’avait pas de graisse corporelle. Les sauveteurs croyaient que Polly était le cheval vivant le plus maigre qu’ils avaient jamais vu, et on craignait que tout traitement puisse la tuer.

Jeanette Allen, directrice générale du Horse Trust, a dit : « C’est un miracle que Polly soit encore en vie. C’est le pire cas de négligence à l’égard des chevaux que j’aie jamais vu », selon le Daily Mail.

Il n’était pas possible de la nourrir beaucoup au début, car trop de calories allait provoquer l’arrêt de son organisme, ce qui aurait pu alors être fatal. Ainsi, le personnel a limité son apport calorique.

« Nous évaluons le poids d’un cheval sur une échelle de zéro à cinq, dont trois étant un cheval en bonne santé. Polly était à zéro – elle n’avait pas de graisse sur sa peau ou même autour de ses organes vitaux », dit Jeanette Allen.

Chaque jour était un défi pour l’équipe de la sauver, et il n’y avait aucune garantie.

« Quand on a commencé le traitement, ça aurait pu s’avérer toxique pour elle. C’était une horrible situation de Catch 22 où nous avons dû traiter ses vers pour les empêcher de la tuer, mais le traitement lui-même aurait pu causer des dommages mortels. »

« Le traitement est absorbé par les cellules graisseuses et libéré lentement en quelques mois, mais elle n’avait pas de graisse et son corps aurait été submergé », ajoute Mme Allen.

Malgré toutes ces difficultés, le personnel de la fiducie n’a pas abandonné et a continué de s’occuper de Polly.

Et la courageuse Polly a vaincu tous les obstacles et a survécu.

Après six mois de soins et de tendresse, Polly s’est rétablie de façon étonnante. Elle pesait plus de 454 kg et pouvait galoper.

« C’est une vraie jument maintenant, la transformation est incroyable », dit Mme Allen.

Une fois sa réadaptation terminée, Polly a été libérée et s’est fait de nombreux nouveaux amis dans les champs – des juments de sauvetage comme elle.

« Elle a un groupe de chevaux mâles qui la suivent partout, c’est un vrai petit fan club. Quand nous l’avons eue pour la première fois, nous n’aurions jamais imaginé la mettre avec d’autres chevaux. Elle aurait à peine pu survivre au moindre effleurement », dit Mme Allen.

C’est une histoire de cheval avec une fin heureuse. Le rétablissement de Polly n’est rien de moins qu’un miracle, et tout cela a été possible grâce aux soins attentionnés et au dévouement de l’équipe de Horse Trust.

« Ce ne sera pas la fin de son traitement, mais c’est le début de sa nouvelle vie », a conclu l’équipe de Horse Trust.

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