Val-d’Oise – Une femme de 59 ans sauvée par un groupe de randonneurs en pleine forêt : « C’est le destin »

Par Paul Tourège
7 décembre 2019 12:40 Mis à jour: 29 décembre 2019 08:46

Des membres d’une association de marche nordique s’étaient engagés dans la forêt de Montmorency, lorsqu’ils ont aperçu un véhicule abandonné dont la portière était grande ouverte.

Début décembre, un groupe de marche nordique de l’association Randeaubonne progresse dans la forêt de Montmorency vers 10h du matin et se dirige vers le carrefour du Chêne-aux-Mouches, sur la route des Parquets, quand il aperçoit une voiture abandonnée sur un parking.

« La portière de la Scenic était grande ouverte sans personne autour », a confié Jules Bassez – l’un des randonneurs présents ce jour-là – aux journalistes du Parisien.

« En regardant à l’intérieur, nous avons vu un sac à main sur le siège, des papiers d’identité, des lunettes, un trousseau de clés de maison… Il se passait manifestement quelque chose d’anormal. Nous avons décidé d’appeler la police », poursuit M. Bassez.

Le groupe de marche nordique examine ensuite les alentours sans rien remarquer, avant d’être rejoint par un équipage de police d’Ermont.

Les agents entament à leur tour des recherches et finissent par découvrir le corps d’une femme d’une cinquantaine d’années au bord d’un ruisseau situé deux à trois mètres en contrebas de la route. Inerte, la victime gît au milieu de l’eau et de la boue. Elle présente une plaie saignante à la tête.

« Son pouls était filant, très faible. Elle était en hypothermie », raconte Jules Bassez. « L’émotion de tous était à son comble, mais elle vivait encore », ajoute-t-il.

Enveloppée dans une couverture de survie, la quinquagénaire sera massée en attendant l’arrivée des secours. « Nous l’avons beaucoup appelée pour qu’elle reste avec nous », souligne le randonneur.

Prise en charge par les pompiers et une équipe du Smur, la victime est évacuée vers le centre hospitalier d’Ermont-Eaubonne dans un état d’urgence absolue.

Selon Le Parisien, elle se trouvait en état d’hypothermie et de détresse neurologique au moment où elle a été découverte.

« C’était aussi un coup de chance d’avoir été là au bon moment »

Âgée de 59 ans, la victime s’appelle Édith et est originaire de Franconville. D’après Jules Bassez, elle a été placée dans un coma artificiel lors de son arrivée à l’hôpital.

« On m’a appris qu’elle était sauvée. Les policiers nous ont chaleureusement remerciés. C’était aussi un coup de chance d’avoir été là au bon moment… D’habitude, lorsque nous arrivons à cet endroit, nous tournons à droite. Je ne sais pas pourquoi nous avons pris à gauche ce jour-là et trouvé la voiture. C’est le destin », explique le membre du groupe de marche nordique avec émotion.

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes qui ont amené la quinquagénaire à être découverte inanimée au bord d’un ruisseau, une plaie béante à la tête.

Malaise, accident, agression, les enquêteurs n’excluent pour l’instant aucune hypothèse.

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