Variant Omicron : les soignants positifs asymptomatiques autorisés à travailler, sous certaines conditions

Par Emmanuelle Bourdy
4 janvier 2022 20:33 Mis à jour: 4 janvier 2022 20:33

Les soignants positifs et asymptomatiques ou présentant des symptômes très légers sont autorisés à travailler, depuis ce lundi 3 janvier, sous certaines conditions, a déclaré le ministère de la Santé. Ces professionnels devront néanmoins « scrupuleusement respecter les gestes et mesures barrière » et « limiter au maximum leurs contacts avec les autres professionnels ».

Afin d’éviter une pénurie du personnel soignant, en raison de la flambée du variant Omicron, le ministère de la Santé a assoupli les mesures en autorisant certains membres du personnel de santé positifs et asymptomatiques à travailler, sous certaines conditions.

Ils auront « une dérogation exceptionnelle à l’isolement »

Ce dimanche, un document a été envoyé par le ministère de la Santé à tous les professionnels de santé. Celui-ci stipule qu’« une dérogation exceptionnelle à l’isolement pour les activités essentielles dans le secteur sanitaire et médico-social pour les cas asymptomatiques et pauci-symptomatiques [présentant des symptômes très légers] est possible », rapporte Le Parisien.

« Il faut une nécessité dans le service pour éviter une fermeture de lits et l’incapacité à l’hôpital de faire face à l’afflux de patients », a expliqué sur RTL Benoît Elleboode, directeur général de l’ARS Nouvelle Aquitaine, à propos de cette mesure.

Ils « seront affectés à la prise en charge des patients eux-mêmes Covid+ »

« Ce n’est pas tous les soignants qui, systématiquement quand ils sont positifs, pourront rester travailler. Il va falloir bien sûr qu’ils soient asymptomatiques et possèdent une autorisation du chef de service », a-t-il ajouté. Il a néanmoins précisé que ces soignants positifs « seront affectés à la prise en charge des patients eux-mêmes Covid+ ». Par conséquent, « ils ne risquent pas d’infecter d’autres patients », a soutenu Benoît Elleboode.

En tout état de cause, ces professionnels sont tenus de respecter « scrupuleusement » les mesures barrières. Ils doivent par ailleurs « limiter au maximum leurs contacts avec les autres professionnels », ainsi que le précise Le Parisien. En outre, ils n’ont pas l’autorisation de participer « aux moments collectifs ne permettant pas le port du masque en continu », cela signifie qu’ils ne peuvent pas, entre autres, manger avec leurs collègues.

Des mesures « dérogatoires, exceptionnelles et temporaires »

Ces mesures, qui sont « dérogatoires, exceptionnelles et temporaires », ainsi que l’a stipulé le ministère de la Santé, prendront fin dès que la situation en milieu hospitalier se sera améliorée.

Quant aux soignants positifs dont les symptômes sont plus lourds, ils ont interdiction de travailler et devront s’isoler durant une semaine, sachant que s’ils présentent un test négatif, ils pourront retourner travailler au cinquième jour, indiquent encore nos confrères.


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