[Vidéo] Un photographe brave la forêt enneigée pour photographier de mignons écureuils volants nains du Japon

Par Anna Mason
28 mai 2023 04:06 Mis à jour: 28 mai 2023 04:06

Keishiro Shin photographie beaucoup d’animaux, mais les écureuils volants nains du Japon sont ses préférés.

« Ils sont adorables », explique cet homme de 53 ans à Epoch Times. « Ils ne sont pas seulement adorables, mais sont aussi des animaux sauvages très résistants. »

Originaire de Tokyo, M. Shin vit maintenant dans la région de Shiretoko à Hokkaido, l’île la plus septentrionale du Japon. Il doit agir vite lorsqu’il aperçoit des écureuils volants, car ils sont si petits et si rapides, mais il a beaucoup d’expérience. Vivant dans un site classé au patrimoine mondial de l’humanité doté d’une nature abondante, le but de M. Shin n’est pas simplement d’arriver avec son appareil photo et de prendre des clichés. Au contraire, ce qu’il apprécie le plus, c’est d’apprendre à connaître de près ses sujets à poils et à plumes.

« Lorsque j’ai emménagé à Shiretoko en 2010, j’ai été surpris et fasciné par la nature splendide de cette région », explique-t-il.

Après avoir roulé moins d’une demi-heure jusqu’à la forêt près de chez lui, M. Shin prend le temps d’observer la vie animale qui l’entoure. Les écureuils volants sont nocturnes, mais pendant une courte période en hiver, ils sortent à la lumière du jour, ce qui lui donne l’occasion d’observer leurs habitudes.

« Au début de l’hiver, je me promène dans la forêt avec mes raquettes à la recherche de nouveaux nids d’écureuils volants », explique-t-il.

Keishiro Shin prend d’adorables photos des écureuils volants nains japonais :

(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)

Tout d’abord, Keishiro Shin cherche leurs empreintes, qui lui permettent de savoir où ils vont pour trouver de la nourriture, tandis que leurs excréments révèlent l’emplacement de leur nid. Ensuite, il attend patiemment ou installe une caméra de surveillance pour vérifier s’ils vivent vraiment là. Chercher les nids prend du temps, mais voir les petites créatures sortir du nid qu’il a lui-même découvert est une récompense qui en vaut largement la peine.

« La première fois que j’ai pu les photographier de près, c’était formidable », a-t-il dit.

Il a tout d’abord été captivé par leur grande beauté, mais il a rapidement éprouvé du respect et de l’admiration pour la façon dont ces petites créatures parviennent à survivre dans les conditions difficiles de l’hiver, entourées de prédateurs.

« Ils n’hibernent pas », explique M. Shin. « Ils nichent dans des trous naturels ou dans des trous faits par les piverts dans le bois. Lorsqu’il fait froid, un groupe se blottit ensemble dans un nid pour se réchauffer. »

Les écureuils volants nains du Japon sortent le jour en hiver et c’est à ce moment-là que M. Shin aime les photographier :

(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)

En raison de leur nature rapide et furtive et du fait qu’ils passent la majeure partie de l’année à vivre la nuit, il peut être difficile de savoir qu’ils sont dans les parages. Ils sont également prudents par nature et, pour les approcher, il faut être silencieux et lent.

« Si vous faites un grand bruit ou un mouvement rapide, ils s’éloignent en glissant et disparaissent », explique le photographe.

M. Shin, qui travaille du printemps à l’automne comme responsable de la réception dans l’un des hôtels de Shiretoko, s’estime très chanceux de vivre dans un endroit qui attire les photographes du monde entier tant son écosystème est dynamique.

« Il y a beaucoup d’animaux à Shiretoko, y compris des ours bruns », dit-il. « J’ai l’occasion de voir des animaux autour de ma maison. Je vois des cerfs et des renards se promener, même de ma chambre. »

« Si vous montez à bord d’un bateau, vous pourrez voir des baleines, des dauphins et des orques. (…) En hiver, un grand nombre de pygargues de Steller et pygargues à queue blanche viennent de Russie. C’est un endroit incroyable. »

M. Shin a réussi à prendre une photo d’un écureuil nain du Japon en vol et les a filmés en train de se régaler au pays des merveilles :

(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)

(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)

(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)

Les animaux sauvages sont plus intéressants que tous les autres, car ils ne dépendent que d’eux-mêmes pour survivre.

« Ils chassent ou sont chassés », a-t-il dit. « Ils vivent dans des conditions climatiques difficiles, surtout en hiver. Je veux montrer aux gens que les animaux sauvages sont indépendants et fascinants à tous points de vue. »

Étant donné que M. Shin est très occupé à travailler pendant les saisons plus chaudes, il réalise la plupart de ses photographies en hiver, bien qu’il apprécie la vie sauvage tout au long de l’année.

« Je photographie tous les animaux », dit-il. « Mais ce sont les écureuils volants que je préfère. »

(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
(Avec l’aimable autorisation de Keishiro Shin)
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