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Julien Bayou « mis en retrait » de la présidence d’EELV, accusé de violences psychologiques par une ex-compagne

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Photo: THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Julien Bayou, accusé de violences psychologiques par une ex-compagne, est « mis en retrait de ses fonctions » de co-président du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, a annoncé le bureau du groupe mardi par communiqué, en attendant les conclusions d’une enquête interne.
« Le groupe écologiste prend très au sérieux la parole des femmes et le sujet des violences faites aux femmes », affirment les écologistes. Cette « mise en retrait » « ne vaut pas démission » et a été décidée « sans présager des conclusions de cette affaire et pour assurer la sérénité de la rentrée parlementaire », ajoutent-ils.
Sandra Regol, la vice-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, a estimé que la mise en retrait de Julien Bayou, accusé de violences psychologiques par une ex-compagne, était « nécessaire pour donner un signal » aux femmes.
« Face au questionnement légitime des femmes, des féministes, des personnes qui ont été victimes et qui se sentent blessées à chaque fois qu’une histoire de ce type sort dans les milieux politiques, nous avons un devoir supérieur, un devoir de représentativité » en tant qu' »élus du peuple français », a expliqué sur Franceinfo la députée EELV pour justifier cette « décision collective ».
Des violences psychologiques
La pression devenait trop forte, 24 heures après les accusations de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes » par la députée EELV Sandrine Rousseau, formulées sur un plateau de télévision. L’ancienne finaliste de la primaire a raconté avoir « reçu longuement » chez elle une ex-compagne « très déprimée » de M. Bayou.