Virus du PCC : une usine de masques opérationnelle à l’automne en Bretagne

Par Epoch Times avec AFP
3 juillet 2020 11:29 Mis à jour: 3 août 2020 13:56

Piloté par l’ancien secrétaire d’État (EELV) Guy Hascoët, ce projet a démarré en mars par un petit groupe d’anciens salariés de l’usine Spérian de Plaintel, fermée par le groupe américain Honeywell en 2018.

Le projet de « Coop des masques », qui prévoit d’installer près de Guingamp (Côtes-d’Armor) une usine de production de masques sanitaires, envisage de démarrer en novembre sa production qui vise une capacité de plus de 30 millions d’unités par an, ont annoncé le 31 juillet la Région et le Département.

Les présidents de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard et du département des Côtes-d’Armor, Alain Cadec, ont précisé vendredi les contours de la future usine bretonne, qui aura un statut de société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) et sera implantée à Grâces, près de Guingamp. La future usine vise une production de 30 à 45 millions d’unités de masques chirurgicaux et FFP2 par an pour un chiffre d’affaires de 10 à 15 millions d’euros, avec à la clé une trentaine d’emplois créés.

Mis en lumière par la pénurie de masques en France pendant l’épidémie du virus du PCC, le projet prévoit plusieurs millions d’euros d’investissement, notamment pour l’achat de machines. Il est soutenu par la région Bretagne et le département qui se prononceront ce mois-ci sur des participations de 200 000 et 50 000 euros.

Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

Souscription citoyenne ouverte jusqu’au 31 août

Une souscription citoyenne est ouverte jusqu’au 31 août : les particuliers peuvent investir dans le capital de la société, en acquérant des parts sociales d’un montant de 50 euros. « Beaucoup de bretons se mobilisent« , déclare Guy Hascoët, ancien secrétaire d’État (EELV) sur France Bleu. « Pour l’instant il y a environ 75% de bretons parmi les investisseurs citoyens. Au global il faudrait qu’on ait atteint 1 million d’euros de levés d’ici fin août pour que les partenaires bancaires débloquent et facilitent les choses. Il faut aller le plus haut possible sur le collège citoyen, donc il faut passer le message autour de soi. »

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« La Bretagne pourra acheter des masques pour ses besoins propres »

Le projet avait été démarré en mars par un petit groupe d’anciens salariés de l’usine Spérian de Plaintel (Côtes-d’Armor), fermée par le groupe américain Honeywell en 2018. Il est piloté par Guy Hascoët, qui a été missionné par la Région et veut « répondre aux besoins courants des professionnels bretons des secteurs de la santé, du médico‐social ou encore de l’agroalimentaire ».

Plusieurs acteurs, notamment hospitaliers et médico-sociaux, ont rejoint le projet qui est aussi ouvert aux citoyens qui souhaiteraient participer à son financement (www.lacoopdemasques.com). « La Bretagne pourra acheter des masques pour ses besoins propres. Il est important que l’on soit à bord » et « ce projet ne disqualifie pas les projets qui se montent sur le territoire », a souligné le président de Région.

Parmi les autres projets en Bretagne figure celui de l’homme d’affaires libano-suisse Abdallah Chatila qui a signé en juin une promesse de vente avec le groupe immobilier Bleu Mercure pour 25 000 m² de surface bâtie dans une zone d’activité à Ploufragan (Côtes-d’Armor), où se trouve l’ancienne usine Chaffoteaux-et-Maury, fermée en 2013. L’investisseur envisage d’y créer une usine de masques FFP (1, 2 et 3) et d’équipements de protection sanitaire d’ici fin 2020.

 

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