Wall Street ouvre en net recul, craignant la propagation du virus chinois

Par Epoch Times avec AFP
27 janvier 2020 16:25 Mis à jour: 27 janvier 2020 16:38

La Bourse de New York évoluait en forte baisse lundi peu après l’ouverture, inquiète d’une accélération de la propagation du coronavirus et de ses éventuelles conséquences sur la croissance mondiale.

Vers 14H50 GMT, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, reculait de 1,44% à 28.571,88 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, baissait de 1,74% à 9.152,58 points.

Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, cédait 1,36% à 3.250,64 points.

Wall Street avait déjà été affectée par cette épidémie venue de Chine lors des dernières séances: sur l’ensemble de la semaine dernière, le Dow Jones avait reculé de 1,2%, le Nasdaq de 0,8% et le S&P 500 de 1,0%.

Au moins 80 personnes sont mortes en Chine après avoir été infectées par le nouveau coronavirus, selon un dernier bilan des autorités locales qui multiplient les mesures drastiques pour freiner la contagion tant à l’intérieur qu’en dehors du pays.

« Ce développement exacerbe les craintes sur l’impact potentiel du virus et sur le fait qu’une poignée de cas ont été identifiés dans d’autres pays comme les Etats-Unis, le Canada, la France, la Corée du Sud et le Japon », note Patrick O’Hare de Briefing.

Les compagnies aériennes faisaient partie des entreprises les plus touchées par le renforcement des inquiétudes autour de l’épidémie chinoise: American Airlines chutait de 7,13% et Delta de 4,18%.

Les agences de voyage pâtissaient également de ce climat d’anxiété: Expedia baissait de 4,09%, Booking de 3,42% et le spécialiste des croisières Carnival de 3,8%.

D’autres grands noms de la Bourse new-yorkaise dont une grande partie de la production est basée en Chine voyaient également leur action perdre du terrain, comme Apple (-2,41%) et Nike (-2,92%).

« Malgré ces gros titres, l’Organisation mondiale de la santé a récemment indiqué que l’épidémie ne constituait pas encore à ses yeux une urgence mondiale de santé publique », remarque Sam Stovall, stratégiste pour CFRA.

« Mais le virus n’ayant pas encore été maîtrisé, l’impact sur la croissance économique mondiale est impossible à déterminer et, par conséquent, fait pression sur les cours des actions », ajoute-t-il.

Signe de l’intérêt des investisseurs pour les actifs jugés moins risqués, le taux à 10 ans sur la dette américaine, qui avait déjà beaucoup baissé la semaine dernière, reculait encore, évoluant à 1,615% contre 1,684% à la clôture vendredi.

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