Yvelines : « connu pour être d’un calme olympien », le loueur de voiture clandestin casse les deux bras de son client

Par Paul Tourège
14 octobre 2020 18:37 Mis à jour: 14 octobre 2020 18:37

Un loueur de voiture clandestin a brisé les deux bras de la personne à qui il avait loué clandestinement son véhicule à la suite d’un différend.

Le vendredi 9 octobre, Anas comparaissait devant le tribunal correctionnel de Versailles. Âgé de 25 ans, le prévenu, qui exerce le métier de réparateur de pare-brise, était soupçonné d’avoir loué clandestinement son véhicule, une Citroën DS4, à un individu prénommé Mamadou et de lui avoir brisé les deux bras à la suite d’un différend.

Fin août, le loueur clandestin laisse sa voiture à Mamadou pour une semaine. Ce dernier décide de conserver le véhicule un peu plus longtemps mais finit par endommager la DS4, abîmant le rétroviseur et la carrosserie.

Il assure à Anas qu’il paiera les réparations avant de changer d’avis.

« Je me suis mis à sa recherche pour récupérer ma DS4 avant d’apprendre qu’il était chez sa copine à Limay », a expliqué le loueur clandestin – dont les propos ont été rapportés par Le Parisien – pendant l’audience.

Le jeune homme se rend sur place et retrouve son véhicule à bord duquel se trouvent deux personnes.

« Je leur ai demandé où se trouvait la clé et l’un d’eux m’a dit qu’elle était sur le tableau de bord mais que Mamadou allait descendre. J’ai mis mon chien dans la voiture et le type qui m’avait répondu m’a frappé dans le dos avec une barre de fer. Je l’ai désarmé et je l’ai frappé. Quand Mamadou est descendu, je l’ai frappé aussi mais, à l’origine, je n’étais pas venu pour me bagarrer ! » a affirmé Anas pendant son procès.

Deux ans de prison dont 18 mois ferme

La police découvrira Mamadou, les deux bras fracturés. L’agresseur sera identifié grâce au témoignage de deux personnes ayant assisté à la scène et de Mamadou, qui finira par accepter de coopérer avec les forces de l’ordre après avoir d’abord refusé de livrer sa version des faits rapporte Le Parisien.

« C’est une pratique assez courante. Ces fraudeurs achètent des voitures qu’ils mettent au nom de sociétés bidon et se font de l’argent en les louant clandestinement. Mais quand ça se passe mal, ils ne peuvent que jouer les gros bras », a souligné le représentant du ministère public pendant l’audience du 9 octobre.

« Mon client, connu pour être d’un calme olympien, a été pris d’une grosse colère en voyant sa voiture qui passait de main en main et en plus qui était abîmée. Je rappelle que ce n’est pas lui qui est venu armé », a pour sa part observé Me Isabelle Felenbok, l’avocat d’Anas.

Le tribunal correctionnel de Versailles a finalement condamné l’accusé à une peine de deux ans de prison, dont 18 mois ferme avec maintien en détention.

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