Le Préhistomuseum de Ramioul en Belgique, le plus grand site européen consacré à la préhistoire

Les origines de l'arc à flèches sont encore floues mais on les situe à la fin de l'ère glaciaire, il y a quelque 10000 ans, à l'époque où proliféraient les aurochs.
Photo: photo Charles Mahaux

Malgré son design très épuré, le Conservatoire bâti en acier corten se fond naturellement dans son environnement de forêts et de bâtiments reconstitués. (Charles Mahaux)

Accompagnés d’une archéologue, les participants aux différents ateliers essayent de faire un geste préhistorique: rien de moins évident… (photo Charles Mahaux)

Les archéologues ont reconstitué divers bâtiments préhistoriques comme ici une palissade du Néolithique moyen. (Charles Mahaux)
Une journée entière ne permet pas de faire le tour des activités. Les plus aventureux apprécieront le labyrinthe végétal qui retrace l’évolution humaine sur 8 millions d’années où on est confronté aux impasses de l’humanité. À chacun de choisir sa voie en s’aidant ou non des indices proposés, de quoi sortir homo sapiens de cette aventure à moins d’être plutôt « malin comme un singe » ??? Ailleurs, un parcours pieds nus offre une autre expérience ludique qui met tous les sens en éveil, à la recherche des empreintes de l’Homme, celles que l’homme préhistorique a laissées mais aussi celles que nous laisserons demain. Au pied de quatre grands arbres à palabres, des coffres en bois délivrent des contes issus de partout dans le monde.

De 20000 à 12000 ans avant notre ère, l’arme utilisée était le propulseur. En prolongeant le bras, il permettait une accélération de projectiles légers comme les sagaies. (Charles Mahaux)

Grâce à une tablette, le visiteur peut explorer les réserves du musée et rencontrer des archéologues qui proposent leur regard sur les collections. C’est aussi une manière de faire apparaître l’invisible. (Charles Mahaux)

Grâce à une tablette, le visiteur peut explorer les réserves du musée et rencontrer des archéologues qui proposent leur regard sur les collections. C’est aussi une manière de faire apparaître l’invisible. (Charles Mahaux)
Le lieu-dit Conservatoire qui abrite à la fois les salles d’exposition permanentes et temporaires, les réserves muséales (pas moins de 500.000 pièces) et le CCED, le Centre de conservation, d’étude et de documentation occupe un édifice bas mais tout en longueur dont l’enveloppe en acier corten offre déjà de belles teintes orangées destinées à se fondre naturellement dans le paysage. Si la scénographie du complexe semble traditionnelle, elle ouvre une belle surprise aux visiteurs qui, quel que soit leur âge, sont équipés d’une tablette interactive en plusieurs langues qui permet à chacun de vivre une visite interactive personnelle, à organiser selon ses intérêts. Un simple clic au-dessus d’un objet ouvre une fenêtre sur un monde en perspective : elle informe, elle interroge et mène enfin à une réflexion sur les enjeux de notre société tributaire de notre empreinte.

Accompagnés d’une archéologue, les participants aux différents ateliers essayent de faire un geste préhistorique: rien de moins évident… (Charles Mahaux)

Grâce à une lampe frontale, on visite la grotte de Ramioul comm un spéléologue, à la recherche des objets qui racontent leur histoire, aujourd’hui signalés par des témoins réfléchissants. (Charles Mahaux)

Accompagnés d’une archéologue, les participants aux différents ateliers essayent de faire un geste préhistorique: rien de moins évident… (Charles Mahaux)
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