15 choses que vous devez savoir sur Monsanto

25 mars 2019 23:20 Mis à jour: 5 avril 2019 10:20

Par NATURALLYSAVVY.COM ET ZURI STAR

Le groupe allemand Bayer a racheté Monsanto l’an dernier.

Je suis sûr que vous avez probablement entendu parler de Monsanto, mais au cas où ce ne serait pas le cas, récapitulons certaines des choses que vous devriez savoir sur cette société. Monsanto est une entreprise qui pèse plusieurs milliards de dollars, et qui possède des succursales dans 100 pays différents et domine le marché mondial des semences. Mais avant que Monsanto ne monopolise les marchés de l’alimentation et de la chimie, l’entreprise avait une longue histoire liée aux ingrédients artificiels, aux plastiques, aux hormones de croissance, aux matières non biodégradables et a même à la fabrication d’armes de guerre.

Voici 15 choses que vous devez savoir sur Monsanto :

Illustration (John Thys/AFP/Getty Images)

1. Monsanto et la saccharine, la vanilline et la caféine dans le Coca-Cola

Illustration (George Frey/Getty Images)

En 1902, Monsanto vendait son premier produit, un édulcorant artificiel appelé « Saccharine » à la société Coca-Cola. En 1905, Monsanto a commencé à faire des bénéfices en vendant de la vanilline et de la caféine. Dans les années 1970, la saccharine a perdu de sa popularité lorsqu’une étude a révélé qu’elle causait le cancer chez les rats et les souris d’essai, ce qui l’a inscrite sur la liste des carcinogènes du NIH. Cependant, la saccharine est toujours utilisée dans les boissons, les aliments transformés, les médicaments, la gomme à mâcher, les pâtes à tartiner aux fruits, le dentifrice et la malbouffe.

2. Monsanto et le DDT

En 1944, Monsanto et 15 autres entreprises ont commencé à fabriquer du DDT comme insecticide pour tuer les parasites. Le DDT a été utilisé pendant la guerre civile pour soigner les poux et pour empêcher les maladies de se transmettre aux soldats à partir des moustiques. Des centaines de milliers de soldats américains ont reçu de la poudre de DDT et on leur a dit de la saupoudrer dans leurs sacs de couchage. Malgré toutes les affirmations de Monsanto selon lesquelles le DDT était sûr, les recherches menées dans les années 70 ont confirmé que le DDT était toxique et, sous la pression du public, il a été interdit en 1972. Les autorités américaines et internationales classent le DDT parmi les substances probablement cancérogènes pour l’homme.

3. Monsanto et les armes de guerre

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Monsanto a participé à la création de la première bombe nucléaire dans le cadre de ce que l’on a appelé le « projet Manhattan ». De plus, des documents de l’armée ont fait surface, reliant Monsanto au phosphore blanc, qui a été utilisé contre les habitants de la bande de Gaza (tout récemment), d’El Salvador, du Liban et d’autres pays, dont le Vietnam pendant la guerre. La production de PCB, de DDT et d’Agent Orange de Monsanto a également joué un rôle de premier plan dans diverses guerres à travers le monde.

Un agriculteur vaporise des pesticides sur ses cultures à Bailleul, dans le nord de la France. (Philippe Huguen/AFP/Getty Images)

4. Monsanto, le Vietnam, le dioxine et l’agent orange

En plus du projet Manhattan, Monsanto a créé des armes chimiques qui ont été pulvérisées sur les civils vietnamiens et les troupes américaines pendant la guerre du Vietnam. « L’Opération Ranch Hand » était une campagne où des avions américains ont pulvérisé 72 millions de litres d’agent orange pendant la guerre du Vietnam. Les conséquences : plus d’un million d’enfants, de femmes et d’hommes vietnamiens ont été exposés à l’un des produits chimiques les plus toxiques de la planète, le dioxine. Plus de 100 000 soldats américains ont également été exposés. Monsanto et Dow Chemicals étaient les principaux fournisseurs de l’agent orange, mais Monsanto a été en mesure de produire une version plus forte, à la fois plus rapide et moins chère, ce qui explique pourquoi Monsanto était le principal défenseur dans le procès intenté par des vétérans de la guerre du Vietnam. Les survivants de l’opération Ranch Hand ont souffert de nausées, d’éruptions cutanées, de maux de tête, de fatigue extrême, de dépression, de tendances suicidaires, de rages violentes, de problèmes cognitifs, de malformations congénitales, de neuropathies périphériques (dommages nerveux), de cancer et de malformations corporelles. Plus de 3 millions de soldats américains et leur progéniture ont également été victimes de l’agent orange. En 1987, Monsanto a dû verser 159 millions d’euros (180 millions de dollars américains) aux vétérans de la guerre du Vietnam.

Mais l’agent orange n’a pas seulement fait du mal aux personnes impliquées dans la guerre. En 2012, Monsanto a réglé une poursuite de (82,15 millions d’euros) 93 millions de dollars avec des milliers de demandeurs à Nitro, en Virginie-Occidentale. Les habitants ont affirmé avoir été empoisonnés par des décennies de contamination par des produits chimiques cancérigènes utilisés dans la fabrication de l’agent orange produit dans une usine de Monsanto.

5. Monsanto, Disneyland et le polystyrène

Les touristes de Disneyland visitent la « maison du Futur » en plastique construite par l’entreprise du secteur chimmique Monsanto. (Tullio Saba/flickr)

Oui, vous avez bien lu. Monsanto a même contaminé « l’endroit le plus heureux de la terre ». Monsanto a participé à la création de plusieurs attractions Disneyland entièrement construites en plastique non biodégradable. L’une de ces attractions s’appelait la « maison du Futur » de Monsanto, une vieille vidéo de cette invention peut être vue ici. Quand Disney a décidé d’enlever les attractions Monsanto, ils ne pouvaient pas enlever les pièces comme ils l’avaient fait avec d’autres attractions en plastique. Ils ont dû presser de gros morceaux intacts de plastique non biodégradable dans un camion et les transporter hors de la propriété.

Une autre catastrophe non biodégradable créée par Monsanto a été le polystyrène. La production de polystyrène est devenue l’une des priorités de Monsanto en 1941 et est communément appelé aujourd’hui le styromousse. Le polystyrène est un plastique à base de pétrole utilisé dans tous les matériaux d’emballage, les pièces automobiles, le stockage des aliments et les applications médicales. Comme le polystyrène n’est pas biodégradable, il a été surnommé le plus grand déchet environnemental de la planète. Le polystyrène est également considéré comme le principal composant des débris marins dans le monde. Harvard affirme que « les impacts environnementaux de la production de polystyrène dans les catégories de la consommation d’énergie, de l’effet de serre et de l’effet environnemental total se classent au deuxième rang, derrière l’aluminium ». Puisque le polystyrène est composé de styrène et de benzène, deux neurotoxines, l’exposition chronique au polystyrène a été liée à de nombreux problèmes de santé comme la dépression, les maux de tête, la fatigue, l’insuffisance rénale et la faiblesse. On a constaté que les contenants alimentaires en polystyrène émettent des toxines lorsqu’ils entrent en contact avec des aliments chauds, des boissons, de l’alcool et des aliments acides.

6. Monsanto, l’aspartame et la compagnie NutraSweet

L’aspartame figurait autrefois sur la liste des produits chimiques de guerre biologique du Pentagone, mais il a été approuvé par la FDA en 1974. Il est actuellement présent dans plus de 4 000 produits dans le monde et est consommé par plus de 200 millions de personnes aux États-Unis seulement. Ce que ces 200 millions de consommateurs ne savent pas, c’est que l’aspartame exacerbe cliniquement les maladies prédisposées et complique les maladies comme le lupus, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, le diabète et les allergies.

Au début des années 80, les consommateurs de NutraSweet se plaignaient de maux de tête, d’étourdissements, de vomissements, de nausées, de vision trouble, de convulsions et d’une foule d’autres réactions à l’aspartame. Malgré le fait que les plaintes au sujet de l’aspartame représentent 80 à 85 % de toutes les plaintes enregistrées auprès de la FDA, l’aspartame est toujours sur les tablettes des supermarchés.

7. Monsanto et les PCB

Les polychlorobiphényles, également connus sous le nom de PCB ou biphényles polychlorés (BPC), ont été l’un des premiers succès de Monsanto à profiter d’un produit chimique toxique connu. Au début des années 1920, les BPC ont été utilisés comme lubrifiants, huiles de coupe et fluides hydrauliques jusqu’à ce que des preuves scientifiques démontrent que les BPC sont l’un des agents cancérigènes et chimiques les plus mortels liés aux troubles du système auto-immunitaire, aux anomalies congénitales, au cancer, à la défaillance des organes et au décès.

En 1979, le Congrès américain a interdit la production de BPC, car il a reconnu les BPC comme une importante toxine environnementale et un polluant persistant. Plutôt que de se débarrasser de leurs stocks de BPC d’une manière moins destructrice pour l’environnement et la santé humaine, Monsanto a jeté ses BPC dans une mine à ciel ouvert près d’Anniston, en Alabama. Ils sont restés assis là, empoisonnant secrètement les habitants locaux pendant 40 ans. En 2003, Monsanto a été chargé de nettoyer son gâchis et a versé plus de 530 millions d’euros (plus de 600 millions de dollars) aux résidents d’Anniston, en Alabama, qui ont souffert de maladies du foie, de troubles neurologiques et de cancer après une exposition aux PCB.

Mais l’Alabama n’était pas la seule victime. 99 % de tous les BPC ont été fabriqués dans une usine de Sauget, en Illinois, et l’Illinois affiche actuellement l’un des taux les plus élevés de naissances prématurées et de décès fœtaux et compte deux sites superfund. Un site Superfund est défini par l’EPA comme « un endroit non contrôlé ou abandonné où se trouvent des déchets dangereux, susceptibles d’affecter les écosystèmes ou les populations locales ». Bien que les BPC aient été interdits dans les années 1970, ils demeurent dans l’eau le long du ruisseau Dead Creek à Sauget, où Monsanto avait son usine de fabrication de BPC, ainsi que dans de nombreux autres endroits aux États-Unis.

La ville d’Oakland, en Californie, a intenté une action en justice contre Monsanto pour la contamination des eaux pluviales de la ville ainsi que la baie de San Francisco avec des PCB. Une nouvelle étude de la Portland State University a révélé que les huîtres indigènes du Pacifique Nord-Ouest contiennent un cocktail de PCB, de glyphosate et de produits pharmaceutiques. Les PCB sont un autre exemple de la façon dont Monsanto a empoisonné des familles, détruit des quartiers et souillé des ressources renouvelables dans un but lucratif.

8. Monsanto et l’hormone de croissance rBGH

La rBGH de Monsanto (ou hormone bovine de croissance recombinée) est une hormone génétiquement modifiée qui est injectée aux vaches laitières pour augmenter la production laitière. En augmentant artificiellement la production laitière, la rBGH augmente également les niveaux de pus, de résidus d’antibiotiques et d’une hormone accélérant le cancer appelée IGF-1. Lorsqu’il est consommé par l’homme, il continue d’agir comme un accélérateur du cancer et a été associé au cancer du sein, du côlon et de la prostate. De nombreux producteurs ont rejeté la rBGH et ont commencé à étiqueter leurs produits « sans rBGH », mais elle est encore très utilisée aux États-Unis. Les producteurs biologiques certifiés ne peuvent pas utiliser des hormones comme la rBGH dans la production laitière.

9. Monsanto, Roundup et le glyphosate

Une femme utilise un spray anti-désherbant Roundup de Monsanto sans glyphosate dans un jardin d’Ercuis près de Paris, France, le 6 mai 2018. (Benoit Tessier/Reuters)

Après l’interdiction du DDT, le Roundup est devenu le nouveau produit de prédilection de Monsanto. Le glyphosate, principal ingrédient du Roundup, était à l’origine utilisé comme agent de détartrage pour nettoyer les dépôts d’eau des conduites industrielles. En 1970, le chimiste de Monsanto, John E. Franz, a découvert que le glyphosate était un herbicide puissant. 40 ans plus tard, Monsanto a inondé nos aliments, nos océans, nos pluies, notre flore intestinale, notre vin, notre bière, notre lait maternel et nos pollinisateurs de glyphosate.

Avec la commercialisation de Roundup, les ventes de Monsanto ont augmenté de 20 % et de 1980 à 1990, elles ont représenté 45 % des revenus de l’entreprise. Le glyphosate est maintenant l’herbicide le plus utilisé sur terre. En 2012, au moins 283,5 millions de livres ont été pulvérisées sur les terres agricoles américaines, selon le U.S. Geological Survey. Ces statistiques ne seraient pas choquantes sans le fait que le glyphosate a été lié au cancer, à l’infertilité, à un système immunitaire affaibli et à la dysfonction érectile.

Mais ce n’est pas seulement la santé humaine qui est en déclin à cause du glyphosate, un rapport publié en 2015 a montré un déclin record des papillons monarques causé par les cultures Roundup-ready de Monsanto. Une étude réalisée en 2010 à l’Université de Buenos Aires a également révélé que l’injection de glyphosate (l’ingrédient actif du Roundup) dans les embryons de poulets et de grenouilles causait le même type de malformations de la colonne vertébrale que les médecins ont constaté dans les communautés où les produits chimiques agricoles sont utilisés. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que le glyphosate « provoquait probablement le cancer », mais le géant de la biotechnologie continue de discréditer et de combattre ces résultats.

Cette année encore, Monsanto a intenté une action en justice pour empêcher la Californie d’inscrire le glyphosate sur la liste des substances cancérogènes connues. L’EPA a récemment subi des pressions pour publier les résultats finaux concernant le glyphosate, mais seulement trois jours après avoir affiché les résultats, ils ont été supprimés. L’EPA a fait le commentaire suivant : « Des documents sur le glyphosate ont été affichés par inadvertance dans le registre de l’Agence. Ces documents ont maintenant été retirés parce que notre évaluation n’est pas définitive. L’EPA n’a pas terminé son examen sur le cancer. Nous examinerons les travaux d’autres gouvernements ainsi que ceux de l’Étude sur la santé en milieu agricole du ministère de la Santé et des Soins de santé au moment où nous prendrons une décision sur le glyphosate. Notre évaluation sera revue par des pairs et complétée d’ici la fin de 2016. » Une enquête sur cette décision a été lancée et l’EPA devrait répondre à la communauté scientifique d’ici la mi-mai 2016.

Les véritables effets que le glyphosate aura sur notre planète, notre sécurité alimentaire et notre corps seront éventuellement révélés. Tout comme nous avons finalement découvert l’agent orange, le DDT, les BPC, la saccharine, l’aspartame et le rBGH, la vérité sur le glyphosate sera connue.

10. Monsanto, la vie brevetée et les OGM

Bio Tech Lab produit du riz GM aux Philippines (Photo de David Greedy/Getty Images)

Monsanto est la première entreprise à breveter avec succès des semences. En 2001, Monsanto détenait 91 % des cultures d’OGM dans le monde. Monsanto a commencé en 1997 à introduire des cultures génétiquement modifiées dans la chaîne alimentaire. Les cultures d’OGM Roundup Ready de Monsanto ont été développées pour aider les agriculteurs à lutter contre les mauvaises herbes. Comme les nouvelles cultures sont résistantes au Roundup, l’herbicide peut être utilisé dans les champs pour éliminer les feuilles indésirables. Les cultures actuelles de Roundup Ready comprennent le soja, le maïs, le canola, la luzerne, les graines de coton et le sorgho ; le blé étant en développement. Ces cultures sont présentes dans plus de 75 % des aliments transformés aujourd’hui.

Monsanto a vendu la technologie des OGM aux agriculteurs en promettant des marchés mondiaux, moins d’utilisation de produits chimiques et de meilleurs rendements. Aucune de ces promesses n’a été tenue, bien au contraire. Les OGM ont entraîné une perte de 99 % des exportations de produits agricoles américains vers l’Europe. Selon un rapport, l’utilisation des pesticides a augmenté d’environ 183 millions de kilos (404 millions de livres) depuis leur introduction en 1996 jusqu’en 2011.

11. Monsanto et votre droit de savoir

La tentative historique du mouvement alimentaire d’étiqueter les OGM s’est faite dans le cadre d’un projet de loi californien appelé Proposition 37 ou « California Right To Know ». Cette loi aurait donné aux consommateurs le droit d’être informés sur les ingrédients OGM dans leurs aliments afin qu’ils puissent faire un choix éclairé. La proposition a été rejetée après que Monsanto et ses alliés ont dépensé des millions d’euros en publicité mensongère et ont dépensé dix fois plus que les partisans de l’étiquetage. Jusqu’à présent, le droit de savoir sur le mouvement des OGM n’a remporté qu’une seule victoire avec les législatures de l’État du Vermont, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er juillet 2016.

Une proposition similaire qui a également été contestée par Monsanto était la Prop 65. Cette proposition a été ciblée avec des millions de dollars en publicité mensongère mais a réussi à passer en Californie. La Prop 65 exigeait que les fabricants étiquettent leurs produits pour les produits chimiques nocifs et permettait aux citoyens d’intenter une action en justice pour faire appliquer la loi si les régulateurs se montraient laxistes.

La dernière tentative de Monsanto pour manipuler la démocratie en sa faveur est la Safe and Accurate Food Labeling Act, mieux connue sous le nom de Deny Americans the Right to Know Act ou DARK Act. La loi DARK annulerait les lois sur l’étiquetage de la FDA pour rendre obligatoire l’étiquetage national des OGM. Monsanto s’est donné beaucoup de mal pour dire que les OGM sont sans danger, mais elle se donne beaucoup plus de mal pour empêcher les consommateurs de savoir ce qu’ils mangent. Cela pose la question suivante : s’ils sont si fiers de ce produit, pourquoi le cacher aux consommateurs ?

12. Monsanto et la porte tournante

La raison pour laquelle Monsanto continue de polluer le monde avec des produits chimiques toxiques est le rapport pervers entre l’entreprise et les décideurs. Il y a un passage direct entre Monsanto et les organismes de réglementation et de justice américains chargés de prendre les décisions clés. Bien que l’ancien président Obama ait promis d’étiqueter les OGM en 2007, il a nommé les figures clés des entreprises de biotechnologie à la tête de l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (le FDA) et du département de l’Agriculture des États-Unis (l’USDA).

Michael Taylor a travaillé pour la FDA, puis a représenté Monsanto en tant qu’avocat, puis est revenu en tant que sous-commissaire aux politiques de la FDA lorsque le rBGH, une hormone de croissance utilisée pour augmenter le rendement en viande et en lait des vaches, a été approuvé.

Tom Vilsack, un ancien gouverneur pro-biotechnologie de l’Iowa, a été nommé secrétaire de l’USDA. Roger Beachy, un ancien directeur de Monsanto, devint plus tard directeur de l’USDA. Elena Kagan a pris le parti de Monsanto contre les agriculteurs biologiques dans l’affaire de la luzerne Roundup Ready et a ensuite été nommée à la Cour suprême. Linda Strachan était la représentante de Monsanto qui devint plus tard secrétaire adjointe de l’USDA et de l’EPA. Islam Siddiqui est un ancien vice-président de DuPont et Monsanto qui est devenu le représentant des négociateurs agricoles pour le commerce américain. Le juge Clarence Thomas est un ancien avocat de Monsanto qui a ensuite rédigé l’opinion majoritaire sur une affaire clé de Monsanto.

13. Monsanto et les agriculteurs

Avant que Monsanto ne se mêle de notre alimentation, l’Amérique était constituée d’un patchwork de petites fermes familiales. Il n’existait pas d’aliments biologiques ou conventionnels. Tout était biologique. Les paysans étaient laissés à la ferme et travaillaient main dans la main avec la nature. Les agriculteurs du monde entier ont été victimes d’un contrat d’appât classique imposé par le géant de l’agrochimie. Monsanto les appâte en leur promettant des rendements plus élevés, une lutte plus facile contre les mauvaises herbes, des marchés prospères et leur substitue une dépendance chimique, des semences terminator, des rendements plus faibles et, dans de nombreux cas, l’incapacité de vendre leur récolte.

Les producteurs d’OGM doivent dépendre de Monsanto à la fois pour les semences et pour les produits chimiques nécessaires à leur culture. Cela modifie la vieille tradition du siècle qui consiste à conserver les semences et à travailler avec la nature pour obtenir le meilleur rendement possible. Les agriculteurs ne peuvent plus conserver leurs semences, les partager avec les agriculteurs locaux ou les échanger lorsque les fonds sont faibles. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que des cultures entières sont contaminées par des semences OGM alors qu’elles sont voisines de fermes ou soumises à des problèmes de pollinisation croisée.

Avance rapide vers l’ère de la monoculture, de l’élevage industriel, de l’épissage de l’ADN, de la culture des OGM et de l’agriculture subventionnée où des centaines de livres de produits chimiques toxiques sont utilisées pour produire un verre de lait.

Chaque jour, des paysans se suicident en Inde et dans le reste du monde, après être tombés sous le charme des faux avantages de l’agriculture OGM de Monsanto. Depuis l’introduction des cultures génétiquement modifiées dans la chaîne alimentaire, Monsanto a déposé 145 plaintes contre des agriculteurs. En moyenne, c’est environ une poursuite toutes les trois semaines, pendant 16 années consécutives. Le géant de la chimie a gagné plus de 20,33 millions d’euros (23 millions de dollars) grâce à ses objectifs agricoles.

Mais les agriculteurs se battent contre les procès en matière de brevets et les plaintes pour contamination. Un céréaliculteur a déclaré qu’en 2004, il était tombé malade à cause du désherbant de Monsanto, l’agriculteur a déclaré qu’il souffrait de problèmes neurologiques, de pertes de mémoire, de maux de tête et de bégaiement après avoir inhalé l’herbicide par inadvertance. Il a gagné son procès en 2012 et après que Monsanto a fait appel de cette victoire, il a connu un autre moment historique : la cour d’appel a déclaré que Monsanto était « responsable » de l’intoxication et a ordonné à l’entreprise de « dédommager entièrement » M. François.

14. Monsanto et la corruption

Monsanto a une longue histoire de corruption et de cupidité qui remonte au début des années 1900. De nombreux crimes de Monsanto ont été enterrés depuis longtemps, mais leur trajectoire a été cohérente. Le profit à tout prix. Vendre des produits chimiques, contrôler la nourriture et engraisser les poches de ses actionnaires par tous les moyens nécessaires. Comme nous l’avons vu plus haut, Monsanto maintient son contrôle en mettant nos élus sous sa coupe, en poursuivant les agriculteurs et en bandant les yeux des consommateurs américains. En 1995, Monsanto se classait au 5e rang parmi les autres entreprises pour avoir rejeté plus de 16,78 millions de kilos (37 millions de livres) de produits chimiques toxiques dans l’environnement.

La corruption de nos médias devient évidente quand vous lisez le livre Freedom Of Information Act Request (demandes de la loi sur l’accès à l’information) qui montre que des scientifiques, des universitaires et des professeurs d’université sont payés pour attaquer des amateurs de produits biologiques, des agriculteurs, des médecins et des nutritionnistes. Les porte-parole de Monsanto sont payés pour défendre les avantages et la sécurité des OGM. Une revue récente a trouvé 27 articles citant (ou rédigés par) des professeurs d’université après avoir reçu un financement de Monsanto, mais sans divulguer ce financement.

15. Monsanto et vous

Même si vous n’achetez jamais d’aliments OGM ou ne mangez jamais dans un restaurant non biologique, vous payez des récoltes subventionnées avec vos impôts. Les OGM sont maintenant présents dans plus de 75 % des aliments transformés aux États-Unis. Les contribuables américains paient des milliards de dollars en subventions agricoles. Les principales cultures subventionnées sont aussi les cultures génétiquement modifiées.

Nous finissons aussi par payer pour le nettoyage environnemental de tous ces produits Monsanto après qu’ils ont contaminé notre environnement. En tant que consommateurs, nous oublions souvent à quel point nous sommes puissants. Nous POUVONS changer le cours de notre avenir alimentaire et environnemental en choisissant simplement de ne pas participer au contrôle expérimental de Monsanto. En lisant cette liste, gardez à l’esprit que votre histoire avec Monsanto ne se terminera pas nécessairement mal. Les Américains se lèvent et partagent la vérité sur les injustices que Monsanto a commises, et vous le pouvez aussi !

Cet article a été initialement publié en 2017 sur www.NaturallySavvy.com

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