À Prades, la commune de Jean Castex, des parents manifestent pour la suppression du masque dès 6 ans

Par Emmanuelle Bourdy
10 novembre 2020 18:46 Mis à jour: 10 novembre 2020 18:46

Une manifestation s’est déroulée samedi 7 novembre à Prades (Pyrénées-Orientales). Les manifestants réclamaient, entre autres, l’abandon du port du masque pour les enfants à l’école dès 6 ans.

C’est à Prades, la commune dans laquelle Jean Castex occupait la fonction de maire depuis 2008, qu’une manifestation rassemblant entre 400 et 500 personnes s’est déroulée, relate France Bleu. Jean Castex ayant été remplacé par son premier adjoint depuis qu’il a été nommé Premier ministre en juillet 2020.

Les manifestants, composés de nombreux parents d’élèves, mais également d’enfants, ont arpenté les rues de la ville en passant devant la mairie et la sous-préfecture des Pyrénées-Orientales. Une lettre a d’ailleurs été remise au préfet, indiquant les raisons d’une telle manifestation, qui, au demeurant, a duré deux heures et s’est déroulée dans le calme, mais sous la pluie.

Sur les pancartes dressées par les manifestants, on pouvait lire des slogans tels que « Bas les masques », « Laissez-nous respirer », « Stop à la mascarade » ou encore « Cerveaux sous-oxygénés, sourires envolés, non aux enfants muselés ».

Pour ajouter une touche d’humour, les enfants présents à ce défilé portaient bien un masque, mais un masque de carnaval. Car le masque que les enfants sont obligés de porter à l’école – sans quoi l’école les refuse – est censé protéger ces chères petites têtes blondes du coronavirus, mais il est loin d’être sans conséquences sur leur bien-être et même leur santé. Une mère précise effectivement que son fils, qui ne portait pas de masque, a été refusé à l’école. « Il n’est pas scolarisé depuis une semaine », raconte-t-elle. « J’ai essayé de négocier pour qu’il mette le masque juste en dessous du nez, qu’il puisse respirer, mais ce n’est pas possible », annonce-t-elle encore.

De nombreux parents se plaignent que leurs enfants reviennent de l’école avec des migraines, devant porter leur masque sur le nez tout au long de la journée. D’autres déplorent qu’ils développent une anxiété grandissante. « J’en ai marre de déposer mes enfants en pleurs à l’école et qu’ils rentrent avec des maux de crâne », s’insurge une mère de famille. D’autant plus que les enfants sont même obligés de garder le masque lorsqu’ils font du sport. Une mère explique aussi que son fils de 8 ans a « quelques difficultés d’apprentissage ». Elle poursuit : « Pour moi c’est un frein supplémentaire à son bon développement. Vendredi, il a souhaité retourner en classe, et ça a été difficile pour lui : il avait mal à la tête le soir. »

Par ailleurs, les gestes barrières que le gouvernement impose aux enfants sont également d’une exigence tellement élevée que cela devient obsessionnel et extrêmement contraignant pour les petits. Sans compter que le lavage des mains imposé de façon répétitive tout au long de la journée prend un temps énorme, grignotant celui qui est habituellement réservé à l’apprentissage.

Une association, présidée par maître Carlo Alberto Brusa et nommée Réaction 19, œuvre d’ailleurs pour « la mise en œuvre de toutes les voies de droit, toutes les actions juridiques et judiciaires, pour sanctionner et réparer toutes les atteintes portées aux personnes physiques à la suite des mesures Covid-19 ».

Outre ces revendications, les manifestants ont également dénoncé ce qu’ils considèrent, à l’instar de beaucoup d’autres personnes, comme des aberrations. Certains ont abordé le sujet de l’hydroxychloroquine, d’autres se sont interrogés sur la véracité des chiffres de mortalité réellement liés au Covid quand d’autres encore ont pointé les conditions de travail déplorables dans les hôpitaux, faute de moyens et de personnel. « Ils n’ont qu’à mettre de l’argent dans l’hôpital et nous foutre la paix », a même clamé l’un d’eux.

Pour finir, les manifestants se sont quittés avec la ferme intention de ne pas fléchir dans leur détermination. Ils se sont d’ores et déjà donnés rendez-vous pour le samedi suivant.

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