Morbihan: à Saint-Pierre-Quiberon, des fissures sur les falaises de la Côte sauvage inquiètent

Par Léonard Plantain
23 janvier 2020 08:08 Mis à jour: 23 janvier 2020 08:08

Depuis le 16 janvier 2020, l’aggravation de fissures sur les sites de Port-Blanc et la plage de Porh Pri, sur la Côte sauvage à Saint-Pierre-Quiberon dans le Morbihan a entraîné la publication d’un arrêté municipal, bloquant certains accès par mesure de sécurité.

À Saint-Pierre-Quiberon, l’automne et l’hiver pluvieux ont fragilisé davantage les falaises de la Côte sauvage. Au cours de ces dernières semaines, face à l’apparition de nouvelles fissures et aux dernières chutes de pierres, la municipalité a publié un arrêté pour interdire certains accès.

Face à l’érosion grandissante, les promeneurs sont donc appelés à la vigilance et à ne pas s’écarter des sentiers. Les fissures les plus grandes se situent sur le haut des falaises aux abords de l’arche de Port-Blanc, longues de plusieurs mètres.

« Il y a eu des chutes de pierres et un effondrement de certaines parties de la falaise, dans la partie qui n’est pas en granite mais en sable compacté. Une plateforme a donc été réalisée afin que les visiteurs puissent admirer l’arche sans danger », explique Christophe Le Pimpec, responsable du syndicat mixte Dunes Sauvages.

La maire de Saint-Pierre Quiberon, Laurence Le Duvéhat, à l’origine de l’arrêté interdisant l’accès à la plage de Porh Pri (située à gauche de l’arche de Port Blanc), a également déclaré: « Beaucoup de mariés venaient faire des photos à cet endroit. C’est aujourd’hui dangereux. Des panneaux vont être apposés pour le signaler. »

Si vous ne connaissiez pas le lieu, voici quelques images :

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.