Angel Mom atteste que Facebook a supprimé ses messages sur les crimes commis par des migrants, prétextant un « discours haineux »

Par Janita Kan
16 septembre 2019 03:10 Mis à jour: 17 mars 2021 02:29

Mary Ann Mendoza de l’Arizona, surnommée Angel Mom (« la maman d’un ange »), a déclaré que Facebook avait supprimé plusieurs de ses messages de sensibilisation aux crimes commis par les migrants entrés illégalement, affirmant qu’ils violaient les règles de la plate-forme sur le « discours haineux ».

Mary Ann Mendoza est une mère dont le fils, le sergent Brandon Mendoza, a été tué dans un accident de voiture en 2014, causé par un migrant en situation irrégulière qui était ivre et sous méthamphétamine alors qu’il roulait dans la mauvaise direction sur la route menant à Mesa, en Arizona. Son fils avait 32 ans à l’époque.

Mary Ann Mendoza a déclaré à Epoch Times qu’elle avait reçu une notification de Facebook la semaine dernière, la plateforme de médias sociaux affirmant que ses messages vont « contre nos normes communautaires sur le discours haineux ».

Les messages supprimés contenaient des informations qui sensibilisaient l’opinion publique aux crimes commis par les migrants entrés illégalement. L’un de ces messages commentait les récentes interventions de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi, qu’elle a faites lors d’une visite au Guatemala au sujet du traitement des migrants entrés illégalement.

Dans un deuxième message, Mary Ann Mendoza cite un article du média politique Breitbart sur l’impact des crimes commis par les migrants sans papiers.

Capture d’écran de la notification de censure de Facebook. (Mary Ann Mendoza)

De plus, elle croit que Facebook réduit également la portée de ses messages en raison d’une diminution de l’activité sur ses posts. Elle a également ajouté que plusieurs personnes lui ont envoyé des messages lui disant qu’elles ne pouvaient pas voir ses nouveaux messages.

Mary Ann Mendoza a fondé un groupe appelé Angel Families (Familles d’anges) pour amplifier les voix de ceux qui ont été touchés par les crimes commis par des migrants entrés illégalement dans le pays. Elle dirige la page Facebook du groupe et a déclaré qu’en plus des dernières censures, Facebook lui a également dit qu’elle ne pouvait pas faire une collecte de fonds pour le groupe communautaire, affirmant qu’elle avait « violé les normes de leur communauté plus d’une fois ».

Un porte-parole d’une entreprise de Facebook a déclaré dans une réponse par courriel que ses normes communautaires ne permettent pas un discours déshumanisant, ce qui inclut des généralisations sur les criminels violents et sexuels, ajoutant que sa politique offre également une certaine protection pour le statut d’immigration des gens. Le porte-parole a reconnu qu’ils avaient retiré le contenu qui généralisait le fait que les personnes ayant un certain statut d’immigration étaient plus susceptibles de commettre des crimes violents.

Ils ont ajouté que l’un des messages de Mary Ann Mendoza avait été supprimé par erreur et avait été restauré le 13 septembre. Angel Mom a confirmé qu’elle avait reçu une notification de Facebook au sujet d’un message en cours de restauration, mais elle a dit qu’il ne précisait pas quel message.

Ce n’est pas la première fois qu’une plateforme de médias sociaux s’oppose à ses messages et lui demande de les supprimer. En juillet, elle a reçu un avis de Twitter l’informant que son compte avait été suspendu pour avoir enfreint les règles contre le « contenu haineux ».

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Angel Mom a déclaré qu’après avoir fait appel à la plate-forme à deux reprises, on lui a dit que son compte ne serait rétabli que si elle supprimait 6 tweets qu’ils jugeaient offensants. À l’époque, elle avait déclaré à Epoch Times qu’elle était attendait de consulter des avocats pour voir si elle pouvait intenter une poursuite contre la plateforme de médias sociaux.

Le 14 septembre, Mary Ann Mendoza a déclaré qu’elle ne pouvait pas poursuivre Twitter à cause de la législation antitrust. Elle a dit que pour récupérer son compte, elle avait décidé de supprimer les 6 messages.

Mary Ann Mendoza a déclaré que la suppression de ses messages sur Facebook et l’interdiction de Twitter l’empêchaient non seulement de dire la vérité et d’attirer l’attention sur ces crimes commis par des migrants entrés illégalement, mais faisaient aussi taire la voix de son fils.

« Si les groupes haineux Antifa et pro-illégaux ont le droit de faire entendre leur voix traître, pourquoi suis-je réduite au silence pour avoir dit la vérité ? », dit-elle. « Les Américains se sont battus pour tant de libertés et la liberté d’expression est l’une des plus importantes. »

« Cela ne rend pas le discours libéral/haineux plus acceptable et cela ne devrait certainement pas inclure le fait de me faire taire pour avoir sensibilisé à l’ampleur des crimes commis à des taux astronomiques dans notre pays contre des citoyens américains », a-t-elle poursuivi.

« Rien de ce que je dirai ou ferai ne ramènera mon fils, mais je me battrai jusqu’au jour de ma mort pour essayer d’empêcher que cela arrive à mes compatriotes américains », a-t-elle ajouté.

Le message Twitter de Trump

Après que Twitter a suspendu le compte de Mary Ann Mendoza, le président Donald Trump lui a apporté son soutien en publiant sur Twitter le 21 juillet qu’il allait l’aider.

« Je vais aider Angel Mom (une grande femme), Mary Ann Mendoza, avec Twitter », a écrit le président Trump. « Je connais Mary Ann depuis le début de son combat, et elle ne devrait jamais être réduite au silence. C’est une gagnante qui a tant perdu, son enfant. Twitter, si vous regardez, faites ce que vous avez à faire, MAINTENANT ! »

Mary Ann Mendoza avait alors déclaré à Epoch Times qu’elle était surprise de voir ce message, ajoutant qu’elle n’était pas sûre de l’impact qu’il pouvait avoir « parce qu’il est le plus grand conservateur du pays qu’on essaie de bloquer par tous les moyens ».

« Mais ça me fait du bien de savoir qu’il se bat autant pour moi que je me bats pour lui », dit-elle.

Angel Mom a déclaré le 14 septembre qu’après le message du président Trump, son audience sur Twitter avait augmenté d’environ 6 000 personnes.

« Leur censure a en fait augmenté mon audience », a déclaré Mary Ann Mendoza.

Charlotte Cuthbertson, journaliste d’Epoch Times, a contribué à ce rapport.

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